
Le siège social de l'alliance. La tension monte entre Renault et Nissan. (photo : Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi)
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FRANCE. Réuni le 13 décembre 2018, le Conseil d'administration de Renault a pris connaissance « d’une restitution, par les avocats de Renault, de la présentation qui leur a été faite par les avocats de Nissan de l’enquête qu’ils ont conduite chez Nissan », explique dans un communiqué le constructeur automobile. La veille, Thierry Bolloré, le directeur général adjoint de Renault, nommé aux mêmes fonctions exécutives que Carlos Ghosn en raison de la détention de ce dernier, avait demandé à Nissan de ne plus contacter les administrateurs de Renault concernant son enquête interne, mais de passer par les avocats du groupe.
Au cours du conseil d'administration du 13 décembre 2018, Claude Baland, senior advisor éthique et compliance, et Eric Le Grand, directeur éthique et compliance, ont présenté « l’état d’avancement de la mission de vérification des éléments de rémunération du Président directeur général de Renault pour la période 2015-2018 dont ils ont été saisis le 23 novembre 2018. Ils ont conclu, de manière préliminaire, à la conformité des éléments de rémunération du Président-Directeur général de Renault et des conditions de leur approbation au regard des dispositions légales et des recommandations de l’AFEP-MEDEF ».
Le Conseil d’administration estime « qu’à ce stade, il ne dispose pas d’informations portant sur les éléments de défense de Carlos Ghosn », il a donc décidé de « maintenir le dispositif actuel de gouvernance arrêté lors du Conseil du 20 novembre 2018 ».
Carlos Ghosn est en prison au Japon depuis le 19 novembre 2018. La justice nippone lui reproche d'avoir dissimulé plusieurs millions d'euros de revenus et utilisé des fonds de Nissan à des fins personnelles. Carlos Ghosn a été démis de ses fonctions de président du conseil d'administration de Nissan et Mitsubishi, mais pas de Renault.
Au cours du conseil d'administration du 13 décembre 2018, Claude Baland, senior advisor éthique et compliance, et Eric Le Grand, directeur éthique et compliance, ont présenté « l’état d’avancement de la mission de vérification des éléments de rémunération du Président directeur général de Renault pour la période 2015-2018 dont ils ont été saisis le 23 novembre 2018. Ils ont conclu, de manière préliminaire, à la conformité des éléments de rémunération du Président-Directeur général de Renault et des conditions de leur approbation au regard des dispositions légales et des recommandations de l’AFEP-MEDEF ».
Le Conseil d’administration estime « qu’à ce stade, il ne dispose pas d’informations portant sur les éléments de défense de Carlos Ghosn », il a donc décidé de « maintenir le dispositif actuel de gouvernance arrêté lors du Conseil du 20 novembre 2018 ».
Carlos Ghosn est en prison au Japon depuis le 19 novembre 2018. La justice nippone lui reproche d'avoir dissimulé plusieurs millions d'euros de revenus et utilisé des fonds de Nissan à des fins personnelles. Carlos Ghosn a été démis de ses fonctions de président du conseil d'administration de Nissan et Mitsubishi, mais pas de Renault.