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Cette dernière, une entreprise algérienne publique, détiendra 51% des parts de la future joint-venture contre 49% pour Renault et l'investissement tournera autour d'un milliard d'euros. L'usine devrait produire le premier véhicule une année après la signature de l’accord soit à la fin décembre 2013.
"L'accord initial entre l'Algérie et Renault prévoyait une exclusivité de cinq ans pour le constructeur français sur le marché algérien. L'Algérie n'a pas accepté et la durée a été donc réduite à trois ans", a déclaré le 19 décembre 2012 le ministre algérien de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Chérif Rahmani.
Implantée à Oran, capitale de l’Ouest algérien située à 400 km de la capitale, l’usine de construction automobile devra commencer par produire 25 000 unités par an pour arriver "rapidement" à 75 000 unités dont une partie sera exportée à d'autres pays hors UE, a précisé le ministre.
Les autorités algériennes avaient annoncé il y a quelques mois que le projet visait à produire dans un premier temps 75 000 véhicules par an en Algérie pour arriver à terme à plus de 150 000.
L’usine emploiera quelque 6 000 travailleurs et son taux d'intégration nationale sera de "42%".
La marque au losange devrait rester numéro un pour l’année 2012 avec près de 110 000 véhicules vendus au cours des onze premiers mois de l’année, ce qui représente pratiquement un quart du total des ventes intervenues sur un marché local en pleine expansion.
Au cours des neuf premiers mois de l’année, l’Algérie a importé 418 665 véhicules pour une valeur de 3 677 mrds €.
Les négociations qui ont abouti à la signature, en mai 2012, d’un accord-cadre ont duré plus de deux années. Il semble que Renault n’était pas très enthousiaste à l’idée d’ouvrir une seconde usine au Maghreb après celle, inaugurée au début de l’année 2012, à Tanger au Maroc.
Interrogé le 18 décembre 2012 par Radio Alger International, le professeur Abderrahmane Mebtoul, expert algérien en économie, a affirmé qu’une usine de montage de véhicules de tourisme devait produire 300 000 véhicules au moins pour être rentable.
L’économiste a laissé entendre que l’État algérien mettrait certainement la main à la poche pour compenser le manque à gagner d’un tel choix.

Développer une industrie automobile
L’inauguration par le groupe Peugeot, le 17 décembre 2012 à Alger, d’une unité semi-industrielle de transformation et d’aménagement de véhicules utilitaires (transport de produits alimentaires, de personnes…) confirme cette orientation des autorités algériennes en faveur du développement d’une industrie automobile.
Peugeot Algérie a pour sa part connu une progression de ses ventes et occupe désormais la deuxième place sur le marché algérien des véhicules neufs avec 60 143 unités écoulées au cours des onze premiers mois de 2012.