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FRANCE. Intervenant à l'occasion du salon Euromaritime (Marseille du 4 au 6 février 2020), jeudi 6 février 2020, Renaud Muselier a qualifié les grèves au Port de Marseille - encore paralysé par un mouvement des dockers, des agents et des remorqueurs contre la réforme des retraites - de "conflit sociaux dont les traces dureront longtemps avec plus de 200 M€ de pertes, des dizaines d'entreprises obligées de recourir au chômage partiel , une véritable perte de fiabilité pour le Port de Marseille."
Le président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur a avoué son "sentiment de gachis, malgré dix ans d'efforts pour retrouver des clients dans tous les domaines, gachés en deux mois et demi, qui reste en travers de la gorge. Les effets globaux de la grève ne sont pas mesurables. Ils le seront à chaque nouvelle d'un armateur de croisière annonçant qu'il ne passera plus par Marseille, à chaque entreprise qui fermera."
Renaud Muselier se dit cependant "confiant dans l'avenir" et affirme qu'il "faut retrouver un moyen de redevenir compétitif." Alors que le fonds de soutien aux entreprises "Région Sud Défensif" - chargé de les aider à passer un cap difficile - est déjà doté d'une enveloppe de 10M€ par an, la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur décide de débloquer 3 M€ pour aider les entreprises maritimes et portuaires touchées par ces mouvements sociaux. Cette somme sera gérée par la Chambre régionale de commerce et d'industrie.
En appui, le président de la Région conseille aussi aux autorités du Grand port maritime de Marseille (GPMM) de mener une action commerciale accompagnée de rabais commerciaux (30%) pour inciter les clients à revenir. Il invite la ville de Marseille, la Métropole Aix Marseille Provence et le Département des Bouches-du-Rhône à abonder aussi ce qu'il a appelé le "Solde spécial d'attractivité".
Le président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur a avoué son "sentiment de gachis, malgré dix ans d'efforts pour retrouver des clients dans tous les domaines, gachés en deux mois et demi, qui reste en travers de la gorge. Les effets globaux de la grève ne sont pas mesurables. Ils le seront à chaque nouvelle d'un armateur de croisière annonçant qu'il ne passera plus par Marseille, à chaque entreprise qui fermera."
Renaud Muselier se dit cependant "confiant dans l'avenir" et affirme qu'il "faut retrouver un moyen de redevenir compétitif." Alors que le fonds de soutien aux entreprises "Région Sud Défensif" - chargé de les aider à passer un cap difficile - est déjà doté d'une enveloppe de 10M€ par an, la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur décide de débloquer 3 M€ pour aider les entreprises maritimes et portuaires touchées par ces mouvements sociaux. Cette somme sera gérée par la Chambre régionale de commerce et d'industrie.
En appui, le président de la Région conseille aussi aux autorités du Grand port maritime de Marseille (GPMM) de mener une action commerciale accompagnée de rabais commerciaux (30%) pour inciter les clients à revenir. Il invite la ville de Marseille, la Métropole Aix Marseille Provence et le Département des Bouches-du-Rhône à abonder aussi ce qu'il a appelé le "Solde spécial d'attractivité".