
Le premier ministre a souligné que « ces changements ont été décidés dans un objectif suprême, celui de la stabilité et du développement du pays. »
Les portefeuilles concernés sont : la Justice, la Planification et la coopération internationale, la Culture, l’Investissement, l’Agriculture, les Finances (le ministre est un expert de l’économie islamique et conseillé d’Al Azhar), le pétrole et les ressources minérales, les Antiquités et les Affaires juridiques et parlementaires.
Pas de changement par contre au niveau des trois ministères qui reçoivent le plus de critiques de la part de la population, en l’occurrence l’intérieur, l’éducation et l’information.
Si lundi 6 mai 2013 onze changements ont été annoncés, seulement neuf ministres prêtaient serment ce matin, devant le chef de l’État Mohamed Morsi, avant son départ ce soir au Brésil. Hisham Qandil explique ce revirement par l’importance des dossiers en cours chez les deux ministères non touchés par le remaniement.
En réaction à ces changements, Amr Moussa, l’un des opposants, affirme que l'Égypte se dirige de plus en plus vers « l’islamisation » du gouvernement.
Les neuf nouveaux ministres :
Amr Darrag, ministre de la Planification et de la Coopération internationale
Yahya Hamed, ministre de l'investissement
Fayyad Abdel Moneim Hassanein, ministre des Finances
Ahmed el Gezaoui, ministre de l'Agriculture
Ahmed Souleiman, ministre de la Justice
Chérif Haddara (président de la compagnie nationale des hydrocarbures EGPCE), ministre du Pétrole
Mohamed Ibrahim, ministre de l'Intérieur
Salah Abdel Maksoud, ministre de l'information
Ibrahim Ghanim, ministre de l'Education