
La TAP n'a plus de repreneur (photo BL)
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PORTUGAL. Le gouvernement portugais a décidé en conseil des ministres jeudi 20 décembre 2012 de rejeter la proposition de reprise de la compagnie aérienne nationale TAP. Un seul repreneur potentiel se trouvait encore sur les rangs pour cette OPA très difficile, en la personne de German Efromovich, homme d’affaires colombien et brésilien.
Officiellement, le gouvernement portugais estime que « les garanties financières n’ont pas été apportées par le repreneur ». La proposition du millionnaire Efromovich était de 1, 5 mrd €, dont 35 M€ directement pour les coffres de l’État. Environ 1 mrd aurait servi à éponger le passif de la TAP, et 316 M€ destinés à recapitaliser l’entreprise.
Une dizaine de repreneurs potentiels s'est manifestée au début du processus de privatisation détenue à 100 % par l’État portugais, mais seul Efromovich est resté en course à l’issue de la troisième phase de l’OPA.
La privatisation de la TAP fait l’objet d’une forte contestation au sein de la population qui considère la compagnie aérienne comme l’un des emblèmes du pays. L’opposition, parti socialiste en tête, s’est fortement opposée à l’opération estimant qu’elle manquait de transparence. Le gouvernement a lui-même récemment exigé que soit renforcée la proposition de l’homme d’affaires brésilien et introduit une clause de non-revente de la TAP durant les dix prochaines années.
La privatisation d’ANA- Aéroports du Portugal n’est pas remise en cause. Le gouvernement qui a fait de la vente de la TAP un préalable à la vente de l’opérateur des dix aéroports portugais affirme ne plus être en phase de négociations. Quatre concurrents restent en lice pour la phase finale de l’OPA, dont le français Vinci donné par la presse portugaise comme le grand favori avec une proposition « de l’ordre de 3 mrds € » non confirmé par l’entreprise.
Le gouvernement se prononcera le 27 septembre 2013 sur l’ANA. La privatisation de la TAP demeure d’actualité, et pourrait être négociée au sein de la reprise de l’opérateur aéroportuaire.
Officiellement, le gouvernement portugais estime que « les garanties financières n’ont pas été apportées par le repreneur ». La proposition du millionnaire Efromovich était de 1, 5 mrd €, dont 35 M€ directement pour les coffres de l’État. Environ 1 mrd aurait servi à éponger le passif de la TAP, et 316 M€ destinés à recapitaliser l’entreprise.
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