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TUNISIE. Le président français Nicolas Sarkozy ayant refusé de l'accueillir en France où il souhaitait venir après son escale à Malte, le président tunisien en fuite Zine el Abidine Ben Ali, se préparait dans la nuit du vendredi 14 janvier 2011 à rejoindre les Emirats arabes unis et probablement Dubaï où se trouve son épouse et son fils de six ans.
Il aurait également été refusé sur le sol du Qatar par l'Emir déclarant se situer "du côté du peuple tunisien."
Selon des sources proches des autorités françaises, le gouvernement français ne voulait pas accueillir le président déchu pour ne pas mécontenter la communauté tunisienne de France.
"La France prend acte de la transition constitutionnelle ... annoncée par le premier ministre Ghannouchi" indiquait un communiqué publié par l'Elysée.
Pendant ce temps en Tunisie, les manifestants réclament un gouvernement provisoire et une assemblée constituante. Et semblent ne pas vouloir se contenter de la présidence par intérim de l'ancien premier ministre Mohammed Ghannouchi, en poste depuis 1999 et donc associé pleinement à l'ancien pouvoir.
La rue continue à se faire entendre malgré la proclamation d'un état d'urgence.
Cet état d'urgence interdit les rassemblements de plus de trois personnes, autorise le recours aux armes par les forces de l'ordre lorsqu'un suspect refuse d'obtempérer et instaure un couvre-feu de 17h à 7h00 pour une durée indéterminée.
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