EUROPE. Bruxelles autorise la poursuite de la réalisation du projet de gazoduc transadriatique en Grèce, dans les termes fiscaux prévus. La Commission européenne devait valider la conformité de l’accord conclu entre le gouvernement d’Athènes et la société Trans Adriatic Pipeline (TAP) avec les règles en matière d’aides d’Etat. Cet accord accorde à TAP un régime fiscal particulier durant 25 ans après le début de l’exploitation commerciale de la nouvelle infrastructure.
Pour les autorités communautaires, il en va de l’intérêt général. Le gazoduc contribuera « à la réalisation d’objectifs communs » en « diversifiant les voies d’approvisionnement énergétiques européennes » et en « renforçant la concurrence sur le marché gazier ». La Commission est arrivée à la conclusion que le projet ne serait sans doute pas réalisé sans cette aide, compte tenu des « investissements initiaux considérables nécessaires sur plusieurs années avant que les premiers revenus ne puissent être perçus ».
« Ce projet sera entièrement financé par des investissements privés et les seuls revenus qu'il générera dans sa partie grecque seront les droits payés par les clients transportant du gaz au moyen du gazoduc », poursuit-elle.
Pour les autorités communautaires, il en va de l’intérêt général. Le gazoduc contribuera « à la réalisation d’objectifs communs » en « diversifiant les voies d’approvisionnement énergétiques européennes » et en « renforçant la concurrence sur le marché gazier ». La Commission est arrivée à la conclusion que le projet ne serait sans doute pas réalisé sans cette aide, compte tenu des « investissements initiaux considérables nécessaires sur plusieurs années avant que les premiers revenus ne puissent être perçus ».
« Ce projet sera entièrement financé par des investissements privés et les seuls revenus qu'il générera dans sa partie grecque seront les droits payés par les clients transportant du gaz au moyen du gazoduc », poursuit-elle.
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Photo CC-TKalapun
Un autre gazoduc Grèce-Italie
Avec une capacité initiale de 10 milliards de mètres cubes de gaz par an, le gazoduc transadriatique devrait permettre d’acheminer du gaz depuis le gisement de Shah Deniz II en Azerbaïdjan, jusqu'en Europe, à partir de 2020. Il constitue l’un des maillons du corridor gazier du sud de l’Europe.
Le gazoduc reliera la frontière grecque à l'Italie via l'Albanie, en passant sous la mer Adriatique. Le constructeur et exploitant du gazoduc est TAP, une entreprise ad hoc détenue par six énergéticiens : BP (20%), SOCAR (20%), Snam (20%), Fluxys (19%), Enagás (16%) et Axpo (5%).
TAP prévoit d’investir 5,6Mds€ sur cinq ans dans le projet, dont 2,3Mds€ en Grèce. La Banque européenne d’investissement devrait accorder un prêt de 2Mds€ pour la réalisation de ce projet.
Le gazoduc reliera la frontière grecque à l'Italie via l'Albanie, en passant sous la mer Adriatique. Le constructeur et exploitant du gazoduc est TAP, une entreprise ad hoc détenue par six énergéticiens : BP (20%), SOCAR (20%), Snam (20%), Fluxys (19%), Enagás (16%) et Axpo (5%).
TAP prévoit d’investir 5,6Mds€ sur cinq ans dans le projet, dont 2,3Mds€ en Grèce. La Banque européenne d’investissement devrait accorder un prêt de 2Mds€ pour la réalisation de ce projet.
ONG contre le projet
27 ONG européennes se sont élevées dans un courrier contre cette décision qui, selon ces associations, va « à l’encontre des engagements de la COP21 », sans atteindre son objectif de diversification car les gaziers russes sont impliqués dans l’exploitation de Shah Deniz comme dans la construction du gazoduc.
L’approvisionnement énergétique européen fait l’objet d’autres projets: le 24 février 2016, Gazprom signait un protocole d’accord avec le grec Depa et l’italien Edison pour la fourniture de gaz russe à la Grèce et l’Italie, en « tirant le meilleur profit des travaux menés par les deux européens dans le cadre du projet IGI Poseidon ». L’interconnexion Grèce Italie (IGI) prévoit de relier directement les deux pays, de Thresprotia (Grèce) à Otranto (Italie).
L’approvisionnement énergétique européen fait l’objet d’autres projets: le 24 février 2016, Gazprom signait un protocole d’accord avec le grec Depa et l’italien Edison pour la fourniture de gaz russe à la Grèce et l’Italie, en « tirant le meilleur profit des travaux menés par les deux européens dans le cadre du projet IGI Poseidon ». L’interconnexion Grèce Italie (IGI) prévoit de relier directement les deux pays, de Thresprotia (Grèce) à Otranto (Italie).