
Les exportations d'oranges en berne (Photo El-Gebaly Fruit Company)
MAROC. En 2012, la production et les exportations d’agrumes du Maroc ont chuté de 20% : 441 000 tonnes exportées pour une production avoisinant 1,5 million de tonnes. Un résultat qui s’explique par une mauvaise campagne agricole en raison des aléas climatiques, notamment dans la région du Souss.
« Les exportations marocaines ont toujours augmenté jusqu’à cette année. Nous avons connu une campagne difficile pour les petits fruits c’est à dire les clémentines, les mandarines… convient Amine Mamou, directeur général délégué de Maroc Fruit Board (MFB). Mais cela devrait repartir à la hausse dès 2013, les producteurs ont pas mal planté ces dernières années ».
Pour les exportations d’oranges, en revanche, le Maroc accuse une perte de vitesse depuis plusieurs années, distancé par l'Égypte. « L'Égypte offre des prix plus intéressants. Ses coûts de production sont légèrement plus avantageux et les opérateurs bénéficient de subventions étatiques pour la logistique », indique le directeur de MFB.
Alors que la production d’agrumes reste en hausse constante depuis 2008 (passée de 1,28 million de tonnes à 1,86 million en 2011), les exportations ne suivent pas (482 000 tonnes en 2008 à 478 000 tonnes en 2011).
« Les exportations marocaines ont toujours augmenté jusqu’à cette année. Nous avons connu une campagne difficile pour les petits fruits c’est à dire les clémentines, les mandarines… convient Amine Mamou, directeur général délégué de Maroc Fruit Board (MFB). Mais cela devrait repartir à la hausse dès 2013, les producteurs ont pas mal planté ces dernières années ».
Pour les exportations d’oranges, en revanche, le Maroc accuse une perte de vitesse depuis plusieurs années, distancé par l'Égypte. « L'Égypte offre des prix plus intéressants. Ses coûts de production sont légèrement plus avantageux et les opérateurs bénéficient de subventions étatiques pour la logistique », indique le directeur de MFB.
Alors que la production d’agrumes reste en hausse constante depuis 2008 (passée de 1,28 million de tonnes à 1,86 million en 2011), les exportations ne suivent pas (482 000 tonnes en 2008 à 478 000 tonnes en 2011).
Les conteneurs plébiscités

Le transport par conteneurs permet un meilleur respect de la chaîne du froid. (photo ph G. Lozano, licence CC)
Pour Maroc Fruit Board, le plus grand regroupement d’exportateurs, l’accent doit être mis sur le marketing pour proposer un produit Maroc de qualité et différencié.
En 2012, Maroc Fruit Board a expédié plus de 100 000 tonnes d’agrumes. Il espère tripler ce volume à l’horizon 2015, en développant notamment de nouveaux débouchés vers le Canada, les États-Unis, l’Asie et l’Afrique.
La Russie concentre actuellement 60% des exportations marocaines.
« L’Europe, nous n’y pensons pas vraiment. L’Espagne est déjà très implantée. L’idée est plutôt d’attaquer des marchés moins concurrentiels », souligne Amine Mamou.
Des exportations qui devraient transiter de plus en plus par les conteneurs, plutôt que par les navires frigorifiques (reefers).
Selon les professionnels, le transport via conteneurs permet de conserver une meilleure qualité, de respecter davantage la chaine du froid, d’assurer une plus grande flexibilité dans la logistique. Les coûts s'avèrent également moindres, bien que le trafic via conteneurs soit un peu plus lent (de 24 à 48 heures).
Le Plan Maroc Vert prévoit de porter la production agrumicole à 2,9 millions tonnes d’ici 2018 et de booster les exportations à 1,3 million de tonnes.
En 2012, Maroc Fruit Board a expédié plus de 100 000 tonnes d’agrumes. Il espère tripler ce volume à l’horizon 2015, en développant notamment de nouveaux débouchés vers le Canada, les États-Unis, l’Asie et l’Afrique.
La Russie concentre actuellement 60% des exportations marocaines.
« L’Europe, nous n’y pensons pas vraiment. L’Espagne est déjà très implantée. L’idée est plutôt d’attaquer des marchés moins concurrentiels », souligne Amine Mamou.
Des exportations qui devraient transiter de plus en plus par les conteneurs, plutôt que par les navires frigorifiques (reefers).
Selon les professionnels, le transport via conteneurs permet de conserver une meilleure qualité, de respecter davantage la chaine du froid, d’assurer une plus grande flexibilité dans la logistique. Les coûts s'avèrent également moindres, bien que le trafic via conteneurs soit un peu plus lent (de 24 à 48 heures).
Le Plan Maroc Vert prévoit de porter la production agrumicole à 2,9 millions tonnes d’ici 2018 et de booster les exportations à 1,3 million de tonnes.
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