ITALIE. Premier producteur de vin mondial depuis 2015 devant la France, selon l'Organisation internationale de la Vigne et du Vin (OIV), l'Italie a battu en 2017 un record d'exportation avec une progression de 7%.
Le pays enregistre 6 mrds€ de chiffre d'affaires à l'étranger avec des ventes en forte augmentation selon la Coldiretti, principal syndicat agricole local. En Russie, les exportations progressent de 47%, en Chine de 25% (où malgré tout l'Italie s'est fait dépassée par la France), au Royaume-Uni de 8%, aux Etats-Unis de 6% (la France prend sa première place aussi ici à l'Italie) et en Allemagne de 3%.
L'Italie s'appuie pour son développement à l'export sur ses vins pétillants, à l'image du Prosecco, qui progressent de 15% en valeur en 2017 avec un record historique de près d'1,2 mrd€ de ventes.
L'Italie a produit seulement 39,3 millions d'hectolitres de vins en 2017 (36,6 Miohl pour la France et 33,5 Miohl pour l'Espagne), soit un recul estimé par la Coldiretti, à 26% par rapport à 2016, "parmi les plus pauvres de l'après-guerre". L'OIV juge aussi le niveau de production en 2017 "historiquement bas" dans toute l'Europe. Seuls le Portugal (6,6 Miohl), la Roumanie (5,3 Miohl), la Hongrie (2,9 Miohl) et l'Autriche (2,4 Miohl) enregistrent d'une hausse.
Le pays enregistre 6 mrds€ de chiffre d'affaires à l'étranger avec des ventes en forte augmentation selon la Coldiretti, principal syndicat agricole local. En Russie, les exportations progressent de 47%, en Chine de 25% (où malgré tout l'Italie s'est fait dépassée par la France), au Royaume-Uni de 8%, aux Etats-Unis de 6% (la France prend sa première place aussi ici à l'Italie) et en Allemagne de 3%.
L'Italie s'appuie pour son développement à l'export sur ses vins pétillants, à l'image du Prosecco, qui progressent de 15% en valeur en 2017 avec un record historique de près d'1,2 mrd€ de ventes.
L'Italie a produit seulement 39,3 millions d'hectolitres de vins en 2017 (36,6 Miohl pour la France et 33,5 Miohl pour l'Espagne), soit un recul estimé par la Coldiretti, à 26% par rapport à 2016, "parmi les plus pauvres de l'après-guerre". L'OIV juge aussi le niveau de production en 2017 "historiquement bas" dans toute l'Europe. Seuls le Portugal (6,6 Miohl), la Roumanie (5,3 Miohl), la Hongrie (2,9 Miohl) et l'Autriche (2,4 Miohl) enregistrent d'une hausse.
33 litres par personne et par an
Ne manquez pas !
-
Les mesures de restriction se renforcent autour de la Méditerranée
-
Le gouvernement italien adopte un plan de relance de près de 223 mrds€ controversé par une partie de sa majorité
-
Recep Tayyip Erdogan veut adoucir ses relations avec la France et l'Union européenne
-
La population francophone augmente dans le monde...grâce à l'Afrique
332 crus italiens (40%) bénéficient d'une Appellation d'origine contrôlée (Denominazione di origine controllata - Doc, l'équivalent de l'Aoc française) - dont 73 d'une appellation d'origine contrôlée et garantie (Docg plus stricte que la réglementation de la Doc) -, 118 (30%) d'une Indication géographique typique (Indicazione Geografica Tipica - Igt) et les 30% restants concernent les vins de table (vini da tavola).
Le vin reste le premier produit d'exportation agroalimentaire pour l'Italie et constitue un relai pour les ventes dans un pays où la consommation a été divisée par deux au cours des trente dernières années. Selon la Coldiretti, elle a atteint des minimums historiques avant de se stabiliser à une moyenne de trente-trois litres par personne et par an contre quarante-cinq litres en France. Les Italiens se tournent en revanche davantage vers la qualité. "Seuls les achats de vins ordinaires chutent (4%)" précise d'ailleurs le syndicat agricole alors que les vins Doc progressent de 5% et les Igt de 4%.
Le vin reste le premier produit d'exportation agroalimentaire pour l'Italie et constitue un relai pour les ventes dans un pays où la consommation a été divisée par deux au cours des trente dernières années. Selon la Coldiretti, elle a atteint des minimums historiques avant de se stabiliser à une moyenne de trente-trois litres par personne et par an contre quarante-cinq litres en France. Les Italiens se tournent en revanche davantage vers la qualité. "Seuls les achats de vins ordinaires chutent (4%)" précise d'ailleurs le syndicat agricole alors que les vins Doc progressent de 5% et les Igt de 4%.