
Ces juges ont condamné Ratko Mladic après six ans de procès (photo TPIY)
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BOSNIE-HERZÉGOVINE. Il était de 1992 à 1995, pendant la guerre qui a ravagé les Balkans, le chef militaire des Serbes de Bosnie. Ratko Mladic a été condamné, mercredi 22 novembre 2017 à la Haye par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), à la prison à perpétuité pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. En tout dix chefs d'accusation. Les magistrats ont suivi la réquisition du procureur demandant "la peine maximale" en décembre 2016.
Surnommé le "boucher des Balkans", il a notamment été jugé directement responsable du génocide commis en juillet 1995 dans le village de Srebrenica et donc coupable de la mort de 8 000 hommes et adolescents musulmans. Mais aussi du siège et du bombardement de Sarajevo qu'il a personnellement dirigé. L'homme a été l'un des principaux acteurs du nettoyage ethnique de la Bosnie dont il voulait "débarrasser" Croates et Musulmans pour créer un Etat serbe "ethniquement pur".
Ratko Mladic, âgé aujourd'hui de soixante-quatorze ans et emprisonné depuis son arrestation en Serbie en 2011, va faire appel de la décision devant le Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI). Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie - instauré en 1993 pour juger les auteurs de crimes de guerre durant les conflits des Balkans - cessera toutes fonctions le 31 décembre 2017. Ratko Mladic a été le dernier à comparaître après la mise en accusation de 161 personnes dont le numéro un des ultranationalistes serbes Vojislav Seselj (acquitté mais en appel le 13 décembre 2017 devant le MTPI), le chef des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic (condamné à 40 ans de prison il a fait appel), la vice-présidente puis présidente de la République des Serbes de Bosnie Biljana Plavsic (condamnée à 11 ans de prison), le général croate Ante Gotovina (condamné à 24 ans de prison puis acquitté en appel), le président de la Serbie Slodoban Molosevic (décédé en prison avant son procès), le président croate Franjo Tudjman (décédé).
Surnommé le "boucher des Balkans", il a notamment été jugé directement responsable du génocide commis en juillet 1995 dans le village de Srebrenica et donc coupable de la mort de 8 000 hommes et adolescents musulmans. Mais aussi du siège et du bombardement de Sarajevo qu'il a personnellement dirigé. L'homme a été l'un des principaux acteurs du nettoyage ethnique de la Bosnie dont il voulait "débarrasser" Croates et Musulmans pour créer un Etat serbe "ethniquement pur".
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