
Les salaires augmentent mais moins qu'en 2016 (photo : F.Dubessy)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
FRANCE. En épluchant les données de 886 500 bulletins de paie dans 503 entreprises, le cabinet Deloitte note une augmentation de 2,5% des salaires pour les cadres (2,1% pour les non-cadres) en 2017 en France. Soit une légère baisse par rapport à 2016 qui affichait une progression de 2,2% (1,9% pour les non-cadres).
Par contre, les fortes augmentations, de plus de 10%, sont plus nombreuses en 2017. Elles concernent en moyenne 6% de la population contre 4% en 2016.
Dans son étude annuelle, Deloitte constate que "la pratique du gel salarial est plus développée, tant pour les non-cadres que pour les cadres (9 à 13% contre 4 à 7% en 2016)".
L'inégalité se retrouve entre les grandes entreprises (plus d'1 mrd€ de chiffre d'affaires) et les Pme (moins de 50 M€) avec un écart de rémunération de dix points en salaire de base. De même les rémunérations sont plus importantes en Ile-de-France (de l'ordre de 6 à 7%) qu'en région. Selon Deloite, "en prenant en compte l'impact des régions, cet écart est alors de quatorze points entre les grandes entreprises parisiennes et les Pme régionales".
Enfin, les écarts salariaux entre hommes et femmes demeurent important de 2,3% à 7,7% selon le niveau de responsabilité. Même si les augmentations, grâce au principe de rattrapage, s'avèrent 0,2% plus importantes pour les femmes que pour les hommes.
66% des cadres des entreprises étudiées - et près de 80% des cadres supérieurs - bénéficient d'une rémunération variable individuelle (bonus et commission). Cette dernière ne progresse que de 5 à 7% alors que la hausse atteignait les 10 à 12% en 2016. Le bonus peut représenter jusqu'à de 5 à 30% du salaire de base.
Jean-Philippe Gouin, associé capital humain chez Deloitte, prévoit des augmentations de salaires de l'ordre de 1,8% en 2018. "La prévision d'inflation 2017 à 1,3% risque d'entraîner une moindre augmentation du pouvoir d'achat cette année que l'année dernière", précise-t-il.
Par contre, les fortes augmentations, de plus de 10%, sont plus nombreuses en 2017. Elles concernent en moyenne 6% de la population contre 4% en 2016.
Dans son étude annuelle, Deloitte constate que "la pratique du gel salarial est plus développée, tant pour les non-cadres que pour les cadres (9 à 13% contre 4 à 7% en 2016)".
L'inégalité se retrouve entre les grandes entreprises (plus d'1 mrd€ de chiffre d'affaires) et les Pme (moins de 50 M€) avec un écart de rémunération de dix points en salaire de base. De même les rémunérations sont plus importantes en Ile-de-France (de l'ordre de 6 à 7%) qu'en région. Selon Deloite, "en prenant en compte l'impact des régions, cet écart est alors de quatorze points entre les grandes entreprises parisiennes et les Pme régionales".
Enfin, les écarts salariaux entre hommes et femmes demeurent important de 2,3% à 7,7% selon le niveau de responsabilité. Même si les augmentations, grâce au principe de rattrapage, s'avèrent 0,2% plus importantes pour les femmes que pour les hommes.
66% des cadres des entreprises étudiées - et près de 80% des cadres supérieurs - bénéficient d'une rémunération variable individuelle (bonus et commission). Cette dernière ne progresse que de 5 à 7% alors que la hausse atteignait les 10 à 12% en 2016. Le bonus peut représenter jusqu'à de 5 à 30% du salaire de base.
Jean-Philippe Gouin, associé capital humain chez Deloitte, prévoit des augmentations de salaires de l'ordre de 1,8% en 2018. "La prévision d'inflation 2017 à 1,3% risque d'entraîner une moindre augmentation du pouvoir d'achat cette année que l'année dernière", précise-t-il.