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Le Mécanisme des Tribunaux spéciaux internationaux a alourdit en appel la peine du l'ex-président de la République serbe de Bosnie (photo : IRMCT)
BOSNIE-HERZÉGOVINE. "C'est une vengeance du tribunal que le vieillard que je suis ne crains pas." C'est ainsi que Radovan Karadžić, ancien président de la République serbe de Bosnie, a accueilli le jugement de la Cour d'appel du Mécanisme des Tribunaux spéciaux internationaux (successeur depuis la disparition, fin décembre 2017, du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie - TPIY) réunie à La Haye aux Pays-Bas.
Cette condamnation à la prison à perpétuité - venant mardi 20 mars 2019 après une condamnation à quarante ans de prison pour génocide et crimes de guerre en 2016- , sanctionne divers crimes contre des Musulmans et des Croates commis entre 1992 et 1995 durant la guerre civile en Bosnie-Herzégovine notamment sa responsabilité dans le massacre de Srebrenica en 1995 et le siège de Sarajevo.
Radovan Karadžić (73 ans) estime lui que "Le peuple serbe, et moi avec lui, avons déjà vaincu. Une république serbe a été formée et le peuple serbe est libre au sein de son propre État. Mon sacrifice est beaucoup moindre que celui des autres. Plusieurs milliers de jeunes gens ont donné leurs vies pour construire une république serbe, de nombreux autres ont été mutilés, mais le plus grand martyre a incombé aux mères dont les fils, des fils uniques, ont donné leur vie pour la liberté du peuple serbe."
Début le 6 avril 1992 après la proclamation d'indépendance de la Bosnie-Herzégovine de la République de Yougoslavie, la guerre civile dans ce pays s'est conclue par quelque 100 000 morts (dont près de la moitié de civils) selon le Centre de documentation et de recherche de Sarajevo et 2,2 millions déplacées. Il est considéré comme le conflit le plus meurtrier depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les accords de Dayton, en décembre 1995, ont permis un retour à la paix.
Lire aussi : Ratko Mladic condamné à la prison à perpétuité pour le massacre de Srebrenica
Cette condamnation à la prison à perpétuité - venant mardi 20 mars 2019 après une condamnation à quarante ans de prison pour génocide et crimes de guerre en 2016- , sanctionne divers crimes contre des Musulmans et des Croates commis entre 1992 et 1995 durant la guerre civile en Bosnie-Herzégovine notamment sa responsabilité dans le massacre de Srebrenica en 1995 et le siège de Sarajevo.
Radovan Karadžić (73 ans) estime lui que "Le peuple serbe, et moi avec lui, avons déjà vaincu. Une république serbe a été formée et le peuple serbe est libre au sein de son propre État. Mon sacrifice est beaucoup moindre que celui des autres. Plusieurs milliers de jeunes gens ont donné leurs vies pour construire une république serbe, de nombreux autres ont été mutilés, mais le plus grand martyre a incombé aux mères dont les fils, des fils uniques, ont donné leur vie pour la liberté du peuple serbe."
Début le 6 avril 1992 après la proclamation d'indépendance de la Bosnie-Herzégovine de la République de Yougoslavie, la guerre civile dans ce pays s'est conclue par quelque 100 000 morts (dont près de la moitié de civils) selon le Centre de documentation et de recherche de Sarajevo et 2,2 millions déplacées. Il est considéré comme le conflit le plus meurtrier depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les accords de Dayton, en décembre 1995, ont permis un retour à la paix.
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