
La Tunisie souhaite garder un oeil sur le financement des associations tunisiennes (photo : F.Dubessy)
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TUNISIE. Le secrétaire général du gouvernement, Ahmed Zarrouk, a annoncé, vendredi 15 juin 2017, la dissolution de quinze associations. Elles n’ont pas présenté les clarifications demandées par le gouvernement sur leurs financements étrangers. Cinquante autres se voient suspendues de toutes activités. Elles disposent d’une trentaine de jours pour régulariser leur situation et présenter les documents demandés.
L’analyste Selim Kharrat, interrogé par rfi Afrique, juge ce délai très court, « y compris pour les autorités qui risquent d’être débordées et dans l’incapacité de faire appliquer cet ultimatum ». En Tunisie, seules quelques centaines d’associations sur 18 000 recensées ont justifié l'origine de leurs fonds. Mais l'immense majorité d'entre elles n’intéressent pas le gouvernement qui ne cible que les structures suspectées de soutenir le terrorisme.
Cette décision a été prise après la consultation du rapport, fourni par la Banque centrale tunisienne (BCT), sur les virements étrangers à destination des associations tunisiennes. Le premier ministre Youssef Chahed avait demandé à toutes les ONG de présenter leurs sources de leur financement.
L’ancienne présidente de la commission d’enquête parlementaire sur les réseaux de transfert des jeunes vers les zones de conflit, Leila Chettaoui, s’est exprimée sur ce sujet sur Shems FM. Elle affirme que 200 associations religieuses auraient reçu des financements provenant à 99% du Qatar. Les virements perçus oscilleraient entre 100 000 et 3 M de dinars tunisiens (36 000€ et 1 M€). Le Qatar est actuellement accusé par plusieurs pays de financer le terrorisme dans le monde.
L’analyste Selim Kharrat, interrogé par rfi Afrique, juge ce délai très court, « y compris pour les autorités qui risquent d’être débordées et dans l’incapacité de faire appliquer cet ultimatum ». En Tunisie, seules quelques centaines d’associations sur 18 000 recensées ont justifié l'origine de leurs fonds. Mais l'immense majorité d'entre elles n’intéressent pas le gouvernement qui ne cible que les structures suspectées de soutenir le terrorisme.
Cette décision a été prise après la consultation du rapport, fourni par la Banque centrale tunisienne (BCT), sur les virements étrangers à destination des associations tunisiennes. Le premier ministre Youssef Chahed avait demandé à toutes les ONG de présenter leurs sources de leur financement.
L’ancienne présidente de la commission d’enquête parlementaire sur les réseaux de transfert des jeunes vers les zones de conflit, Leila Chettaoui, s’est exprimée sur ce sujet sur Shems FM. Elle affirme que 200 associations religieuses auraient reçu des financements provenant à 99% du Qatar. Les virements perçus oscilleraient entre 100 000 et 3 M de dinars tunisiens (36 000€ et 1 M€). Le Qatar est actuellement accusé par plusieurs pays de financer le terrorisme dans le monde.