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ESPAGNE. C'est l’un des grands symboles de la gabegie financière de la dernière décennie qui est en vente en Espagne : l'aéroport international de Ciudad Real (Région de Castilla La Mancha), construit à mi-chemin entre Madrid et Cordoue. L'infrastructure sera mise aux enchères le 30 juin 2015. Les candidats ont jusqu’au 9 juillet 2015 pour déposer leur offre.
Avec un prix minimum de vente fixé à 40 M€. À comparer avec le coût de construction, estimé à plus de 1,1 mrd €, pour un aéroport capable d'accueillir des Airbus A 380 sur sa piste d’atterrissage de 4 000 mètres.
« Comme neuf », pourrait-on ajouter sur l’annonce, car le tarmac n'a pratiquement jamais servi, si ce n'est pour le tournage du film « Les amants passagers » de Pedro Almodovar. Les quelques compagnies locales ayant tenté l'expérience de cet aéroport préalablement baptisé « Don Quichotte » n'ont fait que quelques rotations, avant d'abandonner une plate-forme que l’on pourrait croire touchée par la malédiction souvent associée à l’œuvre de Cervantès. Mais la réalité demeure plus prosaïque : la faillite de cet aéroport fantôme n'est que le résultat d'une spéculation effrénée, et finalement très coûteuse.
Avec un prix minimum de vente fixé à 40 M€. À comparer avec le coût de construction, estimé à plus de 1,1 mrd €, pour un aéroport capable d'accueillir des Airbus A 380 sur sa piste d’atterrissage de 4 000 mètres.
« Comme neuf », pourrait-on ajouter sur l’annonce, car le tarmac n'a pratiquement jamais servi, si ce n'est pour le tournage du film « Les amants passagers » de Pedro Almodovar. Les quelques compagnies locales ayant tenté l'expérience de cet aéroport préalablement baptisé « Don Quichotte » n'ont fait que quelques rotations, avant d'abandonner une plate-forme que l’on pourrait croire touchée par la malédiction souvent associée à l’œuvre de Cervantès. Mais la réalité demeure plus prosaïque : la faillite de cet aéroport fantôme n'est que le résultat d'une spéculation effrénée, et finalement très coûteuse.