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Le site officiel détaillant l'ensemble du programme du futur président souligne l'importance du "contrôle politique de la finance internationale, avec une ambition : élaborer le nouveau panorama de la finance en France et en Europe sur un horizon de cinq ans". Pour atteindre cet objectif, le futur président prévoit de faire voter une loi obligeant les banques à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives. Le projet de loi devrait vraisemblablement interdire à une banque française d’être présente dans les paradis fiscaux. François Hollande parle également de supprimer les stock-options sauf dans les entreprises naissantes.
Le nouveau président élu fait de la jeunesse "une priorité" et envisage "de créer progressivement 150 000 emplois d’avenir réservés aux jeunes, en particulier ceux issus des quartiers difficiles".
"Afin de rétablir plus de justice", il prévoit d'imposer plus fortement les plus riches : "au-delà d'un million d'euros de revenus annuels, l'argent gagné sera imposé à 75% (taux dit marginal)" visant entre 3 000 à 3 500 foyers fiscaux. La réforme du taux de l’impôt sur les sociétés prévoit l'imposition des TPE à hauteur de 15%, des PME à hauteur de 30% et des grandes entreprises à hauteur de 35%.
François Hollande revisite également l'importance du logement social. Anticipant la construction d'environ 2,5 millions de logements sur les cinq années à suivre, il prévoit de "sanctionner les communes qui ne veulent pas construire de logements sociaux". Il justifie la viabilité du programme par le doublement du plafond du livret A, à 30 600 € : "une telle hausse bénéficiera au logement social puisque 65 % du montant total des livrets A (193,5 mrds € fin 2010) sont centralisés à la Caisse des dépôts".
De l'austérité à la croissance, un seul pas...

De plus, François Hollande fait l'apologie de l'innovation et de l'investissement. Mesure phare du programme socialiste : la création d'une banque publique d'investissement.
Il prône également la réindustrialisation de certaines zones abandonnées en soutenant une proposition de projet de loi tendant "à garantir la poursuite de l’activité des établissements viables notamment lorsqu’ils sont laissés à l’abandon par leur exploitant".
Enfin, les problématiques environnementales réorientent les stratégies économiques du futur président de la République. François Hollande entend ainsi interdire la culture des OGM en plein champ et plaider pour une harmonisation européenne tout en rendant efficient le principe du pollueur-payeur.