
Les bourses du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord sont majoritairement publiques (document OCDE)
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MOYEN-ORIENT / AFRIQUE DU NORD. Formé en 2011, le groupe de travail que consacre l’OCDE à l’étude des places boursières du monde arabe vient de livrer son premier rapport, utile pour dresser les grandes caractéristiques des dix-huit bourses du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.
Majoritairement publiques, les bourses se contentent souvent d'une dimension nationale, attirant d’abord les entreprises des pays dont elles ressortent. Si une vingtaine d’entreprises arabes cotent au London Stock Exchange, aucune bourse orientale ne recense d'entreprises occidentales, exception faite des deux places de Dubaï.
À l’avenir, la situation pourrait néanmoins changer, note le rapport, à la condition qu’une bourse arabe réussisse à se positionner comme le mode d’accès aux capitaux de la région.
Les bourses arabes font partie des victimes du contexte politique et économique. En 2011, le volume des introductions boursières chutait de 70 % par rapport à 2010.
Actrices de l’économie, les bourses jouent un rôle cependant limité, même si l’on compte 1 400 entreprises cotées dans tout le monde arabe. En Égypte, seulement quatre privatisations sur soixante-neuf ont bénéficié d'une introduction en bourse.
Et dans toute la région, les entreprises industrielles et de service, souvent familiales, rechignent à rejoindre une place financière, en dépit d’une croissance du marché régional des capitaux qui ne dissimule toutefois pas la faiblesse des investisseurs institutionnels.
Conséquence, les établissements financiers y représentent plus de la moitié de la capitalisation boursière et la part des secteurs de l'industrie et des services n'atteint que les 20 %.
Majoritairement publiques, les bourses se contentent souvent d'une dimension nationale, attirant d’abord les entreprises des pays dont elles ressortent. Si une vingtaine d’entreprises arabes cotent au London Stock Exchange, aucune bourse orientale ne recense d'entreprises occidentales, exception faite des deux places de Dubaï.
À l’avenir, la situation pourrait néanmoins changer, note le rapport, à la condition qu’une bourse arabe réussisse à se positionner comme le mode d’accès aux capitaux de la région.
Les bourses arabes font partie des victimes du contexte politique et économique. En 2011, le volume des introductions boursières chutait de 70 % par rapport à 2010.
Actrices de l’économie, les bourses jouent un rôle cependant limité, même si l’on compte 1 400 entreprises cotées dans tout le monde arabe. En Égypte, seulement quatre privatisations sur soixante-neuf ont bénéficié d'une introduction en bourse.
Et dans toute la région, les entreprises industrielles et de service, souvent familiales, rechignent à rejoindre une place financière, en dépit d’une croissance du marché régional des capitaux qui ne dissimule toutefois pas la faiblesse des investisseurs institutionnels.
Conséquence, les établissements financiers y représentent plus de la moitié de la capitalisation boursière et la part des secteurs de l'industrie et des services n'atteint que les 20 %.
Les bourses permettront-elles une amélioration de la gouvernance des entreprises ?
Malgré tout, l’OCDE espère que les bourses du monde arabe serviront au renforcement des exigences, notamment de transparence, en matière de gouvernance d’entreprise, celles-ci rassurant généralement les investisseurs.
Le groupe de travail estime que des exigences améliorées ne pèseront pas sur l’attractivité des grandes places de la région, comme celle de Casablanca, devenue la plus importante d’Afrique du Nord depuis qu’elle a doublé celle du Caire.
L’OCDE détecte d’ailleurs un mouvement rapprochant les normes arabes des internationales. Il en va ainsi de l'introduction, par les bourses, des codes de gouvernance d'entreprise, à l'exemple de l'Égypte en 2005.
Des institutions visant à promouvoir des pratiques de bonne gouvernance ont vu le jour, telles que des instituts d'administration, des centres de gouvernance d'entreprise et des régulateurs de marché.
La pression vient aussi de l’étranger. Standard & Poor's propose notamment plusieurs indices pour noter les entreprises arabes cotées.
Face à l’élévation du niveau d’exigences, l’OCDE recommande toutefois l’adoption de standards intermédiaires ne rebutant pas les PME et permettant aux places boursières les plus modestes de se maintenir, comme celles de Damas et Naplouse.
Lire le rapport (en anglais)
Le groupe de travail estime que des exigences améliorées ne pèseront pas sur l’attractivité des grandes places de la région, comme celle de Casablanca, devenue la plus importante d’Afrique du Nord depuis qu’elle a doublé celle du Caire.
L’OCDE détecte d’ailleurs un mouvement rapprochant les normes arabes des internationales. Il en va ainsi de l'introduction, par les bourses, des codes de gouvernance d'entreprise, à l'exemple de l'Égypte en 2005.
Des institutions visant à promouvoir des pratiques de bonne gouvernance ont vu le jour, telles que des instituts d'administration, des centres de gouvernance d'entreprise et des régulateurs de marché.
La pression vient aussi de l’étranger. Standard & Poor's propose notamment plusieurs indices pour noter les entreprises arabes cotées.
Face à l’élévation du niveau d’exigences, l’OCDE recommande toutefois l’adoption de standards intermédiaires ne rebutant pas les PME et permettant aux places boursières les plus modestes de se maintenir, comme celles de Damas et Naplouse.
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