FRANCE. Même si, officiellement, le choix du repreneur d'Aigle Azur appartient au tribunal de commerce, le gouvernement français ne cache pas sa préférence pour deux dossiers. Celui déposé Air France, et un second par par Lionel Guérin, l'ancien PDG de la filiale d'Air France Hop! sont en effet considérés par Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État aux Transports, comme « les plus solides ».
Selon Jean-Baptiste Djebbari, Lionel Guérin, « est accompagné d'une équipe reconnue dans le monde de l'aviation, avec des soutiens financiers crédibles ». Air France voit également dans Aigle Azur une affaire à saisir, notamment pour récupérer les vols moyens courrier et les 10 000 créneaux de décollage et d’atterrissage dont elle dispose à l’aéroport de Paris-Orly. En plus de ces deux favoris, des challengers sont également sur les rangs comme Air Caraïbes, Easy Jet ou Vueling.
Les quatorze candidats ont tous déposé des offres de "reprise partielle", ce qui veut dire qu'Aigle Azur va être liquidée en "vendue" par morceaux. Le tribunal de commerce leur a donné 48 heures pour améliorer leurs offres. Les juges se réuniront de nouveau lundi prochain, le 16 septembre.
Selon Jean-Baptiste Djebbari, Lionel Guérin, « est accompagné d'une équipe reconnue dans le monde de l'aviation, avec des soutiens financiers crédibles ». Air France voit également dans Aigle Azur une affaire à saisir, notamment pour récupérer les vols moyens courrier et les 10 000 créneaux de décollage et d’atterrissage dont elle dispose à l’aéroport de Paris-Orly. En plus de ces deux favoris, des challengers sont également sur les rangs comme Air Caraïbes, Easy Jet ou Vueling.
Les quatorze candidats ont tous déposé des offres de "reprise partielle", ce qui veut dire qu'Aigle Azur va être liquidée en "vendue" par morceaux. Le tribunal de commerce leur a donné 48 heures pour améliorer leurs offres. Les juges se réuniront de nouveau lundi prochain, le 16 septembre.
Encore une grosse semaine de galère pour les passagers
Parallèlement à ce délicat dossier industriel, le gouvernement français doit gérer la prise en charge des passagers abandonnés par Aigle Azur. Au plus fort du week-end, 19 000 personnes ont fait le pied de grue dans les halls d'embarquement, avec un billet en poche...mais pas d'avion. Plus de la moitié se trouvaient en Algérie, mais d'autre erraient au Mali, au Portugal, en Russie, au Liban, au Brésil, au Sénégal ou même en Ukraine.
L’État français a demandé aux compagnies aériennes françaises (Air France, Air Caraïbe, XL Airways, Corsair), d’activer un « plan d'entraide internationale » prévoyant la mise en place de vols supplémentaires à des tarifs réduits. Ce matin (9 septembre), la compagnie algérienne Tassili Airlines annonce dans un communiqué la mise en place d'un quotidien Alger Orly, pour « permettre aux passagers d'Aigle Azur de disposer d'une alternative de voyage dans la situation qui prévaut actuellement. A titre de facilitation tarifaire, Tassili Airlines applique pour ce programme exceptionnel un tarif unique en aller simple ou retour simple de 31400 DA TTC ou 298 € ».
Pour les passagers les moins chanceux, ils faudra cependant attendre la fin de la semaine pour rentrer chez eux.
L’État français a demandé aux compagnies aériennes françaises (Air France, Air Caraïbe, XL Airways, Corsair), d’activer un « plan d'entraide internationale » prévoyant la mise en place de vols supplémentaires à des tarifs réduits. Ce matin (9 septembre), la compagnie algérienne Tassili Airlines annonce dans un communiqué la mise en place d'un quotidien Alger Orly, pour « permettre aux passagers d'Aigle Azur de disposer d'une alternative de voyage dans la situation qui prévaut actuellement. A titre de facilitation tarifaire, Tassili Airlines applique pour ce programme exceptionnel un tarif unique en aller simple ou retour simple de 31400 DA TTC ou 298 € ».
Pour les passagers les moins chanceux, ils faudra cependant attendre la fin de la semaine pour rentrer chez eux.