
Nabil Karoui veut être libre pour pouvoir faire campagne (photo : Nessma)
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TUNISIE. Alors que la campagne officielle débute mercredi 2 octobre 2019, les espoirs de pouvoir la conduire hors des murs de sa prison de la Monarguia, dans la banlieue de Tunis, s'évanouissent pour Nabil Karoui.
L'homme d'affaires tunisien, spécialisé dans les médias, et qualifié pour le second tour de la présidentielle face à Kaïs Saïed, vient d'apprendre que la Cour d'appel de Tunis rejetait, une nouvelle demande de libération. La décision, tombée mardi 1er octobre 2019, s'inscrit dans la droite ligne de trois autres identiques déposées respectivement auprès de la Chambre d'accusation, la Cour de cassation et le juge d'instruction. Toutes se sont déclarées incompétentes.
"Nous ne doutons pas de la justice, mais la catastrophe et la mascarade continuent et menacent le processus démocratique", déclare Oussama Khlifi, l'un des responsables du parti Qalb Tounès ("Au cœur de la Tunisie") de Nabil Karoui. L'élection se déroulera le 13 octobre 2019 et une semaine avant, le 6 octobre 2019, les Tunisiens se rendront aux urnes pour élire leurs députés, avec, parmi les candidats de la circonscription de Bizerte (au Nord du pays), un certain Ghazi Karoui, en fuite et accusé des mêmes griefs que son frère Nabil.
Incarcéré depuis le 23 août 2019 pour blanchiment d'argent et évasion fiscale, dix jours donc avant le premier tour du scrutin, le dossier de Nabil Karoui se trouve toujours à l'instruction et porte sur des poursuites engagées dès 2017. Le propriétaire de la chaîne de télévision Nessma tv, indique, dans un entretien accordé au journal "Al Arab", qu'il contestera les résultats du second tour de la présidentielle. "Ils ne m'ont pas permis de présenter mon programme et m'ont empêché de communiquer avec les électeurs par le fait d'une décision judiciaire dans un timing suspect", souligne Nabil Karoui pour justifier ce recours éventuel.
Un débat télévisé entre les deux prétendants au siège du Palais de Carthage est prévu. Il pourrait se dérouler dans la prison, ce qu'a en tout cas proposé la télévision nationale. Reste à en convaincre Kaïs Saïed.
L'homme d'affaires tunisien, spécialisé dans les médias, et qualifié pour le second tour de la présidentielle face à Kaïs Saïed, vient d'apprendre que la Cour d'appel de Tunis rejetait, une nouvelle demande de libération. La décision, tombée mardi 1er octobre 2019, s'inscrit dans la droite ligne de trois autres identiques déposées respectivement auprès de la Chambre d'accusation, la Cour de cassation et le juge d'instruction. Toutes se sont déclarées incompétentes.
"Nous ne doutons pas de la justice, mais la catastrophe et la mascarade continuent et menacent le processus démocratique", déclare Oussama Khlifi, l'un des responsables du parti Qalb Tounès ("Au cœur de la Tunisie") de Nabil Karoui. L'élection se déroulera le 13 octobre 2019 et une semaine avant, le 6 octobre 2019, les Tunisiens se rendront aux urnes pour élire leurs députés, avec, parmi les candidats de la circonscription de Bizerte (au Nord du pays), un certain Ghazi Karoui, en fuite et accusé des mêmes griefs que son frère Nabil.
Incarcéré depuis le 23 août 2019 pour blanchiment d'argent et évasion fiscale, dix jours donc avant le premier tour du scrutin, le dossier de Nabil Karoui se trouve toujours à l'instruction et porte sur des poursuites engagées dès 2017. Le propriétaire de la chaîne de télévision Nessma tv, indique, dans un entretien accordé au journal "Al Arab", qu'il contestera les résultats du second tour de la présidentielle. "Ils ne m'ont pas permis de présenter mon programme et m'ont empêché de communiquer avec les électeurs par le fait d'une décision judiciaire dans un timing suspect", souligne Nabil Karoui pour justifier ce recours éventuel.
Un débat télévisé entre les deux prétendants au siège du Palais de Carthage est prévu. Il pourrait se dérouler dans la prison, ce qu'a en tout cas proposé la télévision nationale. Reste à en convaincre Kaïs Saïed.