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TURQUIE. Recep Tayyip Erdogan a créé la surprise, mercredi 18 avril 2018, en annonçant la tenue d'élections présidentielle et législatives le 24 juin 2018. Soit un an et demi avant l'échéance prévue de ces mandats (3 novembre 2019).
Ces scrutins anticipés vont pouvoir asseoir encore plus, si besoin était, l'autorité du président turc avec l'entrée en vigueur de la plupart des mesures renforçant ses prérogatives et adoubées de justesse (51,4% des voix) par un référendum en avril 2017. Cette révision constitutionnelle permet de concentrer tous les pouvoirs dans les mains du chef de l'Etat, avec, notamment, la disparition du poste de Premier ministre.
Recep Tayyip Erdogan (64 ans) est au pouvoir depuis 2003 et briguera, sans surprise là, un nouveau mandat de cinq ans. La nouvelle constitution l'autorisera à en effectuer encore un autre après. Selon le président turc, les élections anticipées vont permettre de passer plus rapidement au système présidentiel qu'il a souhaité pour, "accélérer les développements en Syrie" (Ankara mène une offensive contre les Kurdes) et prendre des "décisions importantes" sur l'économie.
Le Parlement - qui vient de voter une septième prolongation de l'état d'urgence depuis la tentative de putsch en juillet 2016 - doit encore se prononcer sur ces élections anticipées.
Ces scrutins anticipés vont pouvoir asseoir encore plus, si besoin était, l'autorité du président turc avec l'entrée en vigueur de la plupart des mesures renforçant ses prérogatives et adoubées de justesse (51,4% des voix) par un référendum en avril 2017. Cette révision constitutionnelle permet de concentrer tous les pouvoirs dans les mains du chef de l'Etat, avec, notamment, la disparition du poste de Premier ministre.
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