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Philippe de Fontaine Vive, Vice-président de la BEI. (Photo BEI)
Les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée n’ont pas échappé à la crise économique mondiale avec des effets réels et indirects sur leur économie, même si leur système financier n'a pas été impacté.
« Le mécanisme de contamination a été différent dans les pays du Sud. Ce n’est pas la crise financière qui les a impactés, mais la récession des pays développés qui a entraîné une baisse brutale de la demande externe et des flux financiers internationaux (transferts financiers des expatriés, commerce extérieur, IDE). Il faut saluer le courage de ces pays qui ont su garder une croissance positive», indique le vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive, qui a commandé une étude sur la crise en Méditerranée au Forum Euro-méditerranéen des Instituts de Sciences économiques (FEMISE).
« Le mécanisme de contamination a été différent dans les pays du Sud. Ce n’est pas la crise financière qui les a impactés, mais la récession des pays développés qui a entraîné une baisse brutale de la demande externe et des flux financiers internationaux (transferts financiers des expatriés, commerce extérieur, IDE). Il faut saluer le courage de ces pays qui ont su garder une croissance positive», indique le vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive, qui a commandé une étude sur la crise en Méditerranée au Forum Euro-méditerranéen des Instituts de Sciences économiques (FEMISE).

Jean-Louis Reiffers, président du Comité scientifique du Femise (copyright F.Dubessy)
DIX MOIS D'ENQUETE
Une dizaine d’économistes et de chercheurs internationaux, au terme de dix mois d’enquête, viennent de publier un rapport intitulé « Crise et voies de sortie de crise dans les pays partenaires méditerranéens de la FEMIP ».
Ce document, d’une centaine de pages, livre les raisons pour lesquelles les pays du Sud ont mieux résisté à la crise que leurs voisins du nord.
« Aucun Etat de cette zone n’avait introduit une convertibilité complète du compte en capital. Il s'agit d'un élément positif dans le contexte de la crise actuelle. Cet avantage en période de tension devient un inconvénient dans une perspective de moyen terme car il prive les agents économiques privés et publics de capacité de financement», note Jean-Louis Reiffers, président du Comité scientifique du Femise et coordinateur du réseau aux côtés d’Ahmed Galal de l’Economic Research Forum, Egypte.
Si les exportations de biens en Méditerranée ont chuté de 30 % ou 70 milliards de dollars, les importations n’ont diminué que de 18,6%, 50 mds $, au même moment.
Résultat : le déficit commercial s’est creusé un peu plus avoisinant les 22 mds $ et les recettes du tourisme ont diminué de 5%.
« Nous constatons pendant cette crise un changement de comportement des touristes avec une baisse des dépenses journalières mais une augmentation des nuitées », note Jean-Louis Reiffers.
La crise a mis un coup de frein aux investissements directs étrangers (IDE) fragilisant les économies méditerranéennes. « Nous remarquons également une baisse des remises des travailleurs et une chute de 30% des IDE », ajoute Jean-Louis Reiffers.
En passant l’économie Méditerranéenne au scanner, les chercheurs insistent sur la nécessité pour les pays Méditerranéens de poursuivre coûte que coûte leurs efforts d’ouverture sur les échanges de marchandises et de services et sur leurs politiques structurelles.
(*) La FEMIP (Facilité Euro-Méditerranéenne d’Investissement et de Partenariat) a été créée en octobre 2002, à la demande du Conseil européen de Barcelone, pour renforcer et amplifier l’action de la BEI envers les pays partenaires méditerranéens.
Article réalisé en partenariat avec la BEI
Lire aussi : L’investissement domestique doit être la courroie d’entraînement des IDE
: Tunisie, terre d’accueil des IDE
Ce document, d’une centaine de pages, livre les raisons pour lesquelles les pays du Sud ont mieux résisté à la crise que leurs voisins du nord.
« Aucun Etat de cette zone n’avait introduit une convertibilité complète du compte en capital. Il s'agit d'un élément positif dans le contexte de la crise actuelle. Cet avantage en période de tension devient un inconvénient dans une perspective de moyen terme car il prive les agents économiques privés et publics de capacité de financement», note Jean-Louis Reiffers, président du Comité scientifique du Femise et coordinateur du réseau aux côtés d’Ahmed Galal de l’Economic Research Forum, Egypte.
Si les exportations de biens en Méditerranée ont chuté de 30 % ou 70 milliards de dollars, les importations n’ont diminué que de 18,6%, 50 mds $, au même moment.
Résultat : le déficit commercial s’est creusé un peu plus avoisinant les 22 mds $ et les recettes du tourisme ont diminué de 5%.
« Nous constatons pendant cette crise un changement de comportement des touristes avec une baisse des dépenses journalières mais une augmentation des nuitées », note Jean-Louis Reiffers.
La crise a mis un coup de frein aux investissements directs étrangers (IDE) fragilisant les économies méditerranéennes. « Nous remarquons également une baisse des remises des travailleurs et une chute de 30% des IDE », ajoute Jean-Louis Reiffers.
En passant l’économie Méditerranéenne au scanner, les chercheurs insistent sur la nécessité pour les pays Méditerranéens de poursuivre coûte que coûte leurs efforts d’ouverture sur les échanges de marchandises et de services et sur leurs politiques structurelles.
(*) La FEMIP (Facilité Euro-Méditerranéenne d’Investissement et de Partenariat) a été créée en octobre 2002, à la demande du Conseil européen de Barcelone, pour renforcer et amplifier l’action de la BEI envers les pays partenaires méditerranéens.
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