
La forêt de la Maâmora au Maroc fait partie des 5 sites pilotes sélectionnés pour tester la méthodologie (DR)
Les forêts méditerranéennes seront à l’honneur lors du XIV Congrès Forestier Mondial qui se tiendra à Durban du 7 au 11 septembre 2015. Un stand leur sera pour la première fois dédié. Il s’agit pour les porteurs de cette initiative, l’AIFM (Association Internationale Forêts Méditerranéennes) et le Plan Bleu, est de mettre en évidence le rôle essentiel des espaces boisés dans le maintien de la biodiversité et des paysages en Méditerranée mais aussi leur contribution au développement socio-économique, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté.
Les experts recensent aujourd’hui 25,5 millions d’hectares de forêts méditerranéennes, dont 2 millions d’hectares de forêts primaires et 14 millions d’hectares de plantations forestières. Ces espaces boisés ne représentent que 9% de la superficie terrestre de la région méditerranéenne et ils sont soumis à de fortes pressions : surpâturage, prélèvement de bois de feu, urbanisation galopante. S’y ajoutent les impacts du changement climatique avec des risques accrus d’incendie et d’attaques parasitaires. D’où l’importance de mettre en œuvre une gestion forestière durable.
Les experts recensent aujourd’hui 25,5 millions d’hectares de forêts méditerranéennes, dont 2 millions d’hectares de forêts primaires et 14 millions d’hectares de plantations forestières. Ces espaces boisés ne représentent que 9% de la superficie terrestre de la région méditerranéenne et ils sont soumis à de fortes pressions : surpâturage, prélèvement de bois de feu, urbanisation galopante. S’y ajoutent les impacts du changement climatique avec des risques accrus d’incendie et d’attaques parasitaires. D’où l’importance de mettre en œuvre une gestion forestière durable.
Dresser une évaluation économique des biens et services forestiers
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Le Plan Bleu en partenariat avec plusieurs acteurs, dont le Comité Silva Mediterranea de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), a lancé un projet pour préparer le terrain. « Ce projet associe cinq pays (Algérie, Maroc, Liban, Tunisie, Turquie). Il vise un double objectif. Tout d’abord mettre en place une gouvernance participative pour réunir autour d’une même table les différents acteurs concernés. Mais aussi dresser une évaluation économique des biens et services fournis par les écosystèmes boisés et pour lesquels les autorités disposent de peu d’informations » analyse Nelly Bourlion, chargée de programme au Plan Bleu.
Compte tenu du caractère novateur de la démarche, cinq sites pilotes ont été identifiés pour tester la méthodologie et l’adapter aux spécificités de chacun: le parc national de Chréa en Algérie, la réserve de biosphère de Jabal Moussa au Liban, la forêt de la Maâmora au Maroc, le bassin versant de Barbara en Tunisie et la forêt de Düzlerçami en Turquie. Une synthèse des premiers résultats de l’évaluation économique sera présentée à Durban, appuyée par la publication de deux guides méthodologiques (évaluations socio-économiques et gouvernance participative) seront publiés. Le Dialogue International Eau et Forêt, évènement parallèle au congrès, mettra aussi l’accent sur le lien nécessaire à instaurer entre gestion de l’eau et gestion des forêts. «Il est vain, insiste Nelly Bourlion, de gérer ces différents écosystèmes sans prendre en compte leurs impacts réciproques ».
Compte tenu du caractère novateur de la démarche, cinq sites pilotes ont été identifiés pour tester la méthodologie et l’adapter aux spécificités de chacun: le parc national de Chréa en Algérie, la réserve de biosphère de Jabal Moussa au Liban, la forêt de la Maâmora au Maroc, le bassin versant de Barbara en Tunisie et la forêt de Düzlerçami en Turquie. Une synthèse des premiers résultats de l’évaluation économique sera présentée à Durban, appuyée par la publication de deux guides méthodologiques (évaluations socio-économiques et gouvernance participative) seront publiés. Le Dialogue International Eau et Forêt, évènement parallèle au congrès, mettra aussi l’accent sur le lien nécessaire à instaurer entre gestion de l’eau et gestion des forêts. «Il est vain, insiste Nelly Bourlion, de gérer ces différents écosystèmes sans prendre en compte leurs impacts réciproques ».