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« Le bâtiment n'est plus un secteur rentable en Espagne; tant que nous n'aurons pas pris conscience de cette réalité, nous ne seront pas préparés à changer notre modèle de production », a souligné le chef d'état devant l'assemblée des députes.
La fin du bâtiment, c'est tout un changement de culture en Espagne, un pays qui a construit entre 2004 et 2007 plus de logements que la France, l'Allemagne et la Grande Bretagne réunies. La note se paye aujourd'hui notamment par un taux de chômage qui est passé en trois ans de 8 à 20%.
Après la crise économique, la crise politique
Au terme de son discours devant le Parlement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero a fixé le cap en termes très clairs : « Nous allons vers davantage d'austérité, de réformes nécessaires (dont celle des retraites)... Tant que ne créerons pas d'emploi, nous ne pourrons envisager un horizon favorable pour notre pays ».
Une perspective qui isole totalement le Parti socialiste, dont la faible majorité au parlement apparaît bien fragile entre une gauche qui dénonce sa politique d'austérité, et une droite qui réclame des élections anticipées avant l'échéance présidentielle de 2012. La crise politique s'ajoute à la crise économique.