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PORTUGAL. La coalition de la droite « Portugal a frente », alliée aux 5 députés sociaux démocrates qui avaient fait cavalier seul, obtient 104 députés à la nouvelle Assemblée nationale. Il lui en fallait 116 pour détenir la majorité absolue. Le Premier ministre sortant, Pedro Passos Coelho adopte une attitude prudente face à ces résultats qui ne correspondent pas tout à fait à l’objectif fixé.
La gauche est majoritaire mais divisée. Pedro Passos Coelho sera donc probablement amené à former un nouveau gouvernement. Mais il doit s’attendre à un mandat compliqué. Il a en effet en face de lui un parti socialiste de 85 députés, et surtout une extrême gauche qui fait une percée remarquable en fédérant le vote protestataire. Le bloc de gauche prône une politique radicalement opposée à celle de Passos Coelho. Il place 19 députés dans l’hémicycle et passe devant le parti communiste qui pourtant fait lui aussi un bon score.
La presse portugaise évoque un pays ingouvernable avec un gouvernement de droite et un parlement de gauche. Des alliances devront être trouvées pour gouverner, mais le Parti Socialiste a déjà fait comprendre qu’il n’avait pas l’intention de signer un chèque en blanc à la coalition « Portugal a Frente ».
Le Portugal est divisé en deux, politiquement et géographiquement avec le nord en orange, couleur de la coalition, et le sud en rose, couleur de la gauche. L’opinion publique reste très divisée. Une partie craint un retour de la troïka si la gauche assouplit les mesures d’austérité, mais l'autre vote pour une alternative d'extrême gauche. D’ailleurs, 43 % des électeurs ont préféré ne pas sortir de chez eux pour voter. Un record après les 41 % d’abstention déjà enregistrés en 2011.
Le Portugal est-il ingouvernable ? Les observateurs pensent que la nouvelle législature, trop instable, ne durera pas les quatre années réglementaires.
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