
Le hangar de 23 000 m² équipé de ponts directement fixés à la charpente ouvre des opportunités à l'aéronautique à Istres. (Photo JC Barla)
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FRANCE. Dans les années 70, Dassault avait assemblé dans les lieux son avion "Mercure 100" avant de renoncer au programme. Les toits du hangar de 23 000 m² ont également abrité les avions U2 américains au milieu des années 90, puis des équipements de la Nasa, la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône) ayant été choisie pour servir de base de repli à la navette spatiale.
Ce site de 33 hectares et 45 000 m² répartis sur différents édifices (hangars, bureaux, ateliers, chaufferie...) servira-t-il demain de siège à la relance d'une filière de construction de dirigeables pour le transport de charges lourdes ou de plates-formes stratosphériques pour l'observation ? L'intercommunalité Ouest Provence qui l'a acquis le 21 février 2014 pour 13,2 M€ auprès de Dassault Aviation espère en tout cas en faire à l'avenir un pôle aéronautique de référence.
Elle lui attribue deux autres vocations : conforter, par l'arrivée de nouveaux acteurs, les activités d'essais, simulation et mesures existantes et déployer une gamme de services de proximité (maintenance, support...) à la base aérienne 125 et à ses voisins (Centre d'Essais en Vol de la DGA-EV, Snecma, Airbus, Thalès, Dassault Aviation...). Un pôle de formation complèterait l'offre.
Ce site de 33 hectares et 45 000 m² répartis sur différents édifices (hangars, bureaux, ateliers, chaufferie...) servira-t-il demain de siège à la relance d'une filière de construction de dirigeables pour le transport de charges lourdes ou de plates-formes stratosphériques pour l'observation ? L'intercommunalité Ouest Provence qui l'a acquis le 21 février 2014 pour 13,2 M€ auprès de Dassault Aviation espère en tout cas en faire à l'avenir un pôle aéronautique de référence.
Elle lui attribue deux autres vocations : conforter, par l'arrivée de nouveaux acteurs, les activités d'essais, simulation et mesures existantes et déployer une gamme de services de proximité (maintenance, support...) à la base aérienne 125 et à ses voisins (Centre d'Essais en Vol de la DGA-EV, Snecma, Airbus, Thalès, Dassault Aviation...). Un pôle de formation complèterait l'offre.
Investissements à prévoir
Les installations devront, dans les prochains mois, subir divers travaux de remise aux normes et modernisation, mais des candidats à une implantation se seraient déjà manifestés.
Pour Emmanuel Thomas, directeur du développement économique de Ouest Provence, 12 à 15 hectares seraient disponibles dont une grande partie viabilisée. "La superficie du hangar est adaptable, en vertu de différents scénarii, selon qu'une seule entreprise se positionne ou plusieurs" confie-t-il.
Convaincu du potentiel de marché des dirigeables, s'ils étaient relancés, le pôle de compétitivité Pégase qui en fait un "domaine d'action stratégique" se réjouit que le gouvernement français ait inscrit les dirigeables charges lourdes dans ses 34 plans de reconquête de la "Nouvelle France industrielle". "Il existe à Istres la capacité d'y développer les premiers prototypes" assure Jean-Yves Longère, son directeur.
Pour Emmanuel Thomas, directeur du développement économique de Ouest Provence, 12 à 15 hectares seraient disponibles dont une grande partie viabilisée. "La superficie du hangar est adaptable, en vertu de différents scénarii, selon qu'une seule entreprise se positionne ou plusieurs" confie-t-il.
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