econostrum.info : Que retenez-vous de cette troisième édition d'Emerging Valley ?
Samir Abdelkrim : Le plus important cette année, c'est le changement d'échelle. Nous sommes maintenant sur un évènement qui double de taille en terme d'intervenants, ils étaient plus de 170 contre à peine 100 l'an dernier. Mais aussi de contenu et de start-up, avec presque 200 présentes. Celles du Sommet des deux rives sont là, et en particulier en provenance de la Mauritanie, l'Algérie, le Maroc, la Tunisie.
Certains pays viennent car nous faisons le lancement d'Emerging Mediterranean avec des "labs d'intelligence collective". Nous mettons en avant cette innovation méditerranéenne avec pour objectif de démarrer le plus rapidement possible. L'an prochain, nous organiserons un premier boot-camp d'expérimentation sur l'agritech en partenariat avec le Social & Inclusive business camp (NDLR : créé par l'AFD, Proparco et Choose Africa) et nous prévoyons un programme d'accélération.
Nous progressons également par rapport à la précédente édition avec la diversité d'acteurs qui se retrouvent ici : les gouvernements avec quatre ministres africains (Guinée, Niger, Sénégal, Mauritanie), les start-up, les écosystèmes. La Commission européenne a même délivré un message d'accueil percutant.
Samir Abdelkrim : Le plus important cette année, c'est le changement d'échelle. Nous sommes maintenant sur un évènement qui double de taille en terme d'intervenants, ils étaient plus de 170 contre à peine 100 l'an dernier. Mais aussi de contenu et de start-up, avec presque 200 présentes. Celles du Sommet des deux rives sont là, et en particulier en provenance de la Mauritanie, l'Algérie, le Maroc, la Tunisie.
Certains pays viennent car nous faisons le lancement d'Emerging Mediterranean avec des "labs d'intelligence collective". Nous mettons en avant cette innovation méditerranéenne avec pour objectif de démarrer le plus rapidement possible. L'an prochain, nous organiserons un premier boot-camp d'expérimentation sur l'agritech en partenariat avec le Social & Inclusive business camp (NDLR : créé par l'AFD, Proparco et Choose Africa) et nous prévoyons un programme d'accélération.
Nous progressons également par rapport à la précédente édition avec la diversité d'acteurs qui se retrouvent ici : les gouvernements avec quatre ministres africains (Guinée, Niger, Sénégal, Mauritanie), les start-up, les écosystèmes. La Commission européenne a même délivré un message d'accueil percutant.
Labellisation par la Saison Africa 2020
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Nouveauté également, la labellisation d'Emerging Valley par Africa 2020 ?
S.A. : Nous allons être leurs partenaires et propulser sur le devant de la scène les industries créatives et culturelles avec le soutien du gouvernement français lors de la Saison Africa 2020.
Cette montée en puissance de cet écosystème, que nous voulons pousser avec Emerging Valley, fait de Marseille une incarnation de ce lien humain d'innovation entre l'Europe, l'Afrique et la Méditerranée. Car, nous n'oublions pas la Méditerranée que nous mettons en avant cette année, avec le Proche-Orient et des partenaires comme le Femise, Anima Investment Network ainsi que les incubateurs de Jordanie et du Liban.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a annoncé lors de Méditerranée du Futur sa volonté de créer des liens entre cette manifestation et le Sommet des deux rives. Qu'en pensez-vous ? Emerging Valley pourrait-il aussi jouer son rôle dans ce rapprochement ?
S.A. : Nous sommes complémentaires. Emerging Mediterranean est déjà labellisé Sommet des deux rives. L'important, c'est le territoire et l'attractivité que ça amène. Très concrètement, pour avoir été acteur du Sommet des deux rives, ceci est une bonne idée ! Sachant que sur Emerging Valley et sur Emerging Mediterranean, nous voulons garder notre cap du numérique et de la jeunesse.
La Méditerranée a été abandonnée. Plus il y a, de nouveau, des acteurs qui s'y intéresse, mieux c'est ! Et vous le savez très bien à econostrum.info ! Comme moi, vous avez vécu toutes les SEM (Semaines économiques de la Méditerranée qui se tenaient à Marseille) jusqu'à leur mort.
Nous sommes heureux de ce nouvel intérêt pour la Méditerranée. Emerging Valley et Emerging Mediterranean, représentent vraiment l'occasion de faire travailler ensemble les start-up, les écosystèmes et effectuer un prolongement vers l'Afrique. En ça, je suis partisan d'un rapprochement entre les différents évènements. La plus petite pierre que je puisse apporter, je l'apporterais.
S.A. : Nous allons être leurs partenaires et propulser sur le devant de la scène les industries créatives et culturelles avec le soutien du gouvernement français lors de la Saison Africa 2020.
Cette montée en puissance de cet écosystème, que nous voulons pousser avec Emerging Valley, fait de Marseille une incarnation de ce lien humain d'innovation entre l'Europe, l'Afrique et la Méditerranée. Car, nous n'oublions pas la Méditerranée que nous mettons en avant cette année, avec le Proche-Orient et des partenaires comme le Femise, Anima Investment Network ainsi que les incubateurs de Jordanie et du Liban.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a annoncé lors de Méditerranée du Futur sa volonté de créer des liens entre cette manifestation et le Sommet des deux rives. Qu'en pensez-vous ? Emerging Valley pourrait-il aussi jouer son rôle dans ce rapprochement ?
S.A. : Nous sommes complémentaires. Emerging Mediterranean est déjà labellisé Sommet des deux rives. L'important, c'est le territoire et l'attractivité que ça amène. Très concrètement, pour avoir été acteur du Sommet des deux rives, ceci est une bonne idée ! Sachant que sur Emerging Valley et sur Emerging Mediterranean, nous voulons garder notre cap du numérique et de la jeunesse.
La Méditerranée a été abandonnée. Plus il y a, de nouveau, des acteurs qui s'y intéresse, mieux c'est ! Et vous le savez très bien à econostrum.info ! Comme moi, vous avez vécu toutes les SEM (Semaines économiques de la Méditerranée qui se tenaient à Marseille) jusqu'à leur mort.
Nous sommes heureux de ce nouvel intérêt pour la Méditerranée. Emerging Valley et Emerging Mediterranean, représentent vraiment l'occasion de faire travailler ensemble les start-up, les écosystèmes et effectuer un prolongement vers l'Afrique. En ça, je suis partisan d'un rapprochement entre les différents évènements. La plus petite pierre que je puisse apporter, je l'apporterais.
Une quatrième édition en 2020
Une quatrième édition d'Emerging Valley se trouve déjà en préparation ?
S.A. : Oui ! Elle sera labellisée Africa 2020. Nous focaliserons sur les thèmes de l'entrepreneuriat féminin, des industries créatives et culturelles, et des questions de l'éducation, du financement et des liens entre les start-up méditerranéennes, africaines et européennes. Durant cette édition, nous prolongerons encore le rapprochement entre les deux continents.
S.A. : Oui ! Elle sera labellisée Africa 2020. Nous focaliserons sur les thèmes de l'entrepreneuriat féminin, des industries créatives et culturelles, et des questions de l'éducation, du financement et des liens entre les start-up méditerranéennes, africaines et européennes. Durant cette édition, nous prolongerons encore le rapprochement entre les deux continents.