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ESPAGNE. Dans sa lutte qui l'oppose à certains pays européens pour la rémunération des droits de reproduction des médias, Google a décidé de faire de l'Espagne un exemple en ne référençant plus les journaux ibériques à partir du 16 décembre 2014.
Le Parlement espagnol a en effet voté un texte obligeant Google à rémunérer à partir du 1er janvier 2015 les entreprises de presse dont le groupe reproduit les articles.
« Tristement, en conséquence d'une nouvelle loi espagnole, nous devrons bientôt fermer Google News en Espagne » explique le patron de Google News, Richard Gingras, sur un des blogs du groupe américain. « Comme Google News ne gagne pas d'argent (nous ne montrons pas de publicité sur le site), cette nouvelle approche n'est simplement pas soutenable »
Cette décision radicale raisonne comme un avertissement. Car de nombreux éditeurs de pays européens accusent Google de violer leurs droits en diffusant leurs contenus sans leur accord.
La France a trouvé une voie médiane avec la création d'un fonds de 60 M€ créé et géré par Google pour aider les sites de presse d'information politique et générale. Une solution largement décriée car mise en œuvre dans la plus complète opacité et d'un montant ridicule en rapport des enjeux.
En Italie, la Fédération des éditeurs de presse italiens (FIEG) demande le vote d'une loi comparable à celle promulguée en Espagne. Ils rejettent tout accord de compensation. La FIEG a saisi le tribunal administratif de Rome. Selon l’Autorité pour les garanties dans les communications (AGCOM), Google capterait plus de 50 % du marché publicitaire italien. Pour l'instant, le gouvernement italien bote en touche et demande que ce problème soit réglé au niveau européen.
Le Parlement espagnol a en effet voté un texte obligeant Google à rémunérer à partir du 1er janvier 2015 les entreprises de presse dont le groupe reproduit les articles.
« Tristement, en conséquence d'une nouvelle loi espagnole, nous devrons bientôt fermer Google News en Espagne » explique le patron de Google News, Richard Gingras, sur un des blogs du groupe américain. « Comme Google News ne gagne pas d'argent (nous ne montrons pas de publicité sur le site), cette nouvelle approche n'est simplement pas soutenable »
Cette décision radicale raisonne comme un avertissement. Car de nombreux éditeurs de pays européens accusent Google de violer leurs droits en diffusant leurs contenus sans leur accord.
La France a trouvé une voie médiane avec la création d'un fonds de 60 M€ créé et géré par Google pour aider les sites de presse d'information politique et générale. Une solution largement décriée car mise en œuvre dans la plus complète opacité et d'un montant ridicule en rapport des enjeux.
En Italie, la Fédération des éditeurs de presse italiens (FIEG) demande le vote d'une loi comparable à celle promulguée en Espagne. Ils rejettent tout accord de compensation. La FIEG a saisi le tribunal administratif de Rome. Selon l’Autorité pour les garanties dans les communications (AGCOM), Google capterait plus de 50 % du marché publicitaire italien. Pour l'instant, le gouvernement italien bote en touche et demande que ce problème soit réglé au niveau européen.