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La manifestation a démarré au niveau de la Grande Poste (photo AB)
ALGÉRIE. En dépit de l’interdiction formelle de marcher dans la capitale décrétée par les autorités, les étudiants ont réussi le pari de manifester à Alger ce 12 avril 2011.
Durant plusieurs heures, ils ont scandé plusieurs slogans dont «Où va l’université algérienne ?». Réclamant une «augmentation des bourses», ils ont demandé le départ du ministre de l’Enseignement supérieur en criant : «Haraoubia, dégage !»
Ils étaient 2 000 à se rassembler en début de matinée au centre-ville, devant la Grande poste.
Leur nombre ayant augmenté, les étudiants se sont élancés vers 11h en direction du palais d’El Mouradia.
Durant plusieurs heures, ils ont scandé plusieurs slogans dont «Où va l’université algérienne ?». Réclamant une «augmentation des bourses», ils ont demandé le départ du ministre de l’Enseignement supérieur en criant : «Haraoubia, dégage !»
Ils étaient 2 000 à se rassembler en début de matinée au centre-ville, devant la Grande poste.
Leur nombre ayant augmenté, les étudiants se sont élancés vers 11h en direction du palais d’El Mouradia.
Siège de la présidence de la République, ce palais est situé sur les hauteurs de la capitale, à près de 4 km du centre-ville.
Heurts entre policiers et manifestants
Pour entamer leur périple, les étudiants ont dû forcer les barrières métalliques installées par la police sur la place de la Grande poste.
Par la suite et forts de leur nombre – entre 10 000 et 20 000 – ils ont réussi à passer différents cordons de sécurité érigés tout au long du parcours, ce qui a occasionné de multiples heurts avec la police, en particulier près du siège de la présidence. Cela a amené les manifestants à radicaliser leurs slogans et à crier : «Pouvoir assassin», «le régime doit tomber», «démocratie»…
On relève plusieurs dizaines de blessés légers soignés sur place par les éléments de la protection civile. Certains journalistes ont avancé le chiffre de plusieurs dizaines de blessés graves alors que des sources hospitalières ont affirmé à Econostrum.info, en fin d’après-midi, qu’aucun blessé n’avait été évacué vers les hôpitaux.
Malgré les heurts enregistrés et en dépit du fait que la marche a été stoppée à quelques dizaines de mètres de la place d’El Mouradia, nombre d’observateurs s’accordent à dire que les étudiants ont finalement remporté leur pari, celui de marcher jusqu’à la présidence de la République.
Par la suite et forts de leur nombre – entre 10 000 et 20 000 – ils ont réussi à passer différents cordons de sécurité érigés tout au long du parcours, ce qui a occasionné de multiples heurts avec la police, en particulier près du siège de la présidence. Cela a amené les manifestants à radicaliser leurs slogans et à crier : «Pouvoir assassin», «le régime doit tomber», «démocratie»…
On relève plusieurs dizaines de blessés légers soignés sur place par les éléments de la protection civile. Certains journalistes ont avancé le chiffre de plusieurs dizaines de blessés graves alors que des sources hospitalières ont affirmé à Econostrum.info, en fin d’après-midi, qu’aucun blessé n’avait été évacué vers les hôpitaux.
Malgré les heurts enregistrés et en dépit du fait que la marche a été stoppée à quelques dizaines de mètres de la place d’El Mouradia, nombre d’observateurs s’accordent à dire que les étudiants ont finalement remporté leur pari, celui de marcher jusqu’à la présidence de la République.