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ISRAËL / PALESTINE. La déclaration de Mike Pompeo, lundi 18 novembre 2019, affirmant que l'"établissement de colonies de civils israélien en Cisjordanie n'est pas en soi contraire au droit international", commence à faire réagir les chancelleries européennes.
Cinq pays européens ont critiqué, mercredi 20 novembre 2019 dans un communiqué commun, la position du chef de la diplomatie américaine. "Notre position sur la politique de colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est, est claire et inchangée", soulignent les représentants de la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique et la Pologne, tous membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Jugeant que "toute activité de colonisation est illégale au regard du droit international, et érode la viabilité d'une solution à deux Etats et la perspective d'une paix durable", ils "appellent Israël à mettre fin à toute activité de colonisation conformément à ses obligations de puissance occupante".
Un communiqué publié par le Vatican le même jour se veut plus prudent. Sans réellement condamner la déclaration américaine, il le fait à demi-mot indiquant regretter "des décisions récentes qui risquent de miner davantage le processus de paix israélo-palestinien et la stabilité régionale déjà fragile." Le texte précise que "le Saint-Siège réitère sa position concernant la solution prévoyant la création de deux Etats pour deux peuples, le seul moyen de parvenir à une solution définitive à ce conflit de longue durée". Le Vatican se dit en faveur du droit d'Israël à vivre "en paix et en sécurité" tout en insistant sur le fait que "le même droit appartient au peuple palestinien et doit être reconnu, respecté et appliqué".
Cinq pays européens ont critiqué, mercredi 20 novembre 2019 dans un communiqué commun, la position du chef de la diplomatie américaine. "Notre position sur la politique de colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est, est claire et inchangée", soulignent les représentants de la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique et la Pologne, tous membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Jugeant que "toute activité de colonisation est illégale au regard du droit international, et érode la viabilité d'une solution à deux Etats et la perspective d'une paix durable", ils "appellent Israël à mettre fin à toute activité de colonisation conformément à ses obligations de puissance occupante".
Un communiqué publié par le Vatican le même jour se veut plus prudent. Sans réellement condamner la déclaration américaine, il le fait à demi-mot indiquant regretter "des décisions récentes qui risquent de miner davantage le processus de paix israélo-palestinien et la stabilité régionale déjà fragile." Le texte précise que "le Saint-Siège réitère sa position concernant la solution prévoyant la création de deux Etats pour deux peuples, le seul moyen de parvenir à une solution définitive à ce conflit de longue durée". Le Vatican se dit en faveur du droit d'Israël à vivre "en paix et en sécurité" tout en insistant sur le fait que "le même droit appartient au peuple palestinien et doit être reconnu, respecté et appliqué".
La position de l'Onu reste inchangée
La veille, les Nations Unies avaient souligné, par la voix de Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme, que "le changement de position d'un Etat ne modifie pas la législation internationale existante, pas plus que son interprétation par la Cour internationale de justice et le Conseil de sécurité."
Nickolay Mladenov, coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, avait également, lors d'une intervention au Conseil de sécurité, indiqué "regretter l'annonce faite le 18 novembre par les Etats-Unis qui ne considère plus les colonies comme incompatibles avec les conventions internationales." Selon lui, "la position de l'Onu reste inchangée. Conformément à la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies, les activités de peuplement constituent une violation flagrante au regard du droit international et un obstacle majeur à la réalisation de la résolution des deux États et à une paix juste, durable et globale."
Plus de 400 000 Israéliens vivent en Cisjordanie occupée aux côtés de 2,7 millions de Palestiniens. La colonisation se poursuit depuis 1967 avec des autorisations régulières données par le gouvernement israélien.
Nickolay Mladenov, coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, avait également, lors d'une intervention au Conseil de sécurité, indiqué "regretter l'annonce faite le 18 novembre par les Etats-Unis qui ne considère plus les colonies comme incompatibles avec les conventions internationales." Selon lui, "la position de l'Onu reste inchangée. Conformément à la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies, les activités de peuplement constituent une violation flagrante au regard du droit international et un obstacle majeur à la réalisation de la résolution des deux États et à une paix juste, durable et globale."
Plus de 400 000 Israéliens vivent en Cisjordanie occupée aux côtés de 2,7 millions de Palestiniens. La colonisation se poursuit depuis 1967 avec des autorisations régulières données par le gouvernement israélien.