
Les ports de plaisance tunisiens, comme celui de Sidi Bou Saïd, disposent d'un fort potentiel de développement (photo DR)
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TUNISIE. Le nouveau code des ports, promulgué le 8 juillet 2009, comporte des dispositions devant favoriser le développement de la plaisance en Tunisie. Non consultés, les professionnels, industriels nautiques, gérants de ports de plaisance et autres, n’y voient pas une « révolution ».
Très peu développée en Tunisie (0,25 bateau par 1.000 habitants), la plaisance représente dans ce pays 0,7% de la capacité d'accueil en Méditerranée. Sur un total de 270 000 bateaux de plaisance dans le monde, la Tunisie n’en accueille qu' 1% (2.500 bateaux par an).
Une étude, élaborée par la société de services et de conseil en environnement marin et océanographique, “Créocéan ”, le Port Autonome de Marseille et la société tunisienne Somete (ingénierie bâtiment et génie civil), a montré le potentiel que cette niche porteuse peut dégager "8,7 M€ de recettes par an, 110 M€ d’impacts financiers globaux, 15 000 emplois à créer sur dix ans".
Les huit ports de plaisance que compte le pays (2100 anneaux) peuvent être une issue au surbooking que connaissent les ports de plaisance au nord de la Méditerranée.
M.Ahmed Moatemri, gérant du port de plaisance d’Hammamet (Cap Bon) , estime que le nouveau code ne résout pas « les problèmes réglementaires, administratifs et fiscaux » sur lesquels butte la plaisance. Pour lui, la lourdeur des formalités à la sortie et à l’entrée des ports, les inspections de la douane, les tracasseries liées au déplacement d’un port à l'autre ne fidélisent pas les plaisanciers. Tout comme le reste des professionnels, il suggère une refonte des textes.
Très peu développée en Tunisie (0,25 bateau par 1.000 habitants), la plaisance représente dans ce pays 0,7% de la capacité d'accueil en Méditerranée. Sur un total de 270 000 bateaux de plaisance dans le monde, la Tunisie n’en accueille qu' 1% (2.500 bateaux par an).
Une étude, élaborée par la société de services et de conseil en environnement marin et océanographique, “Créocéan ”, le Port Autonome de Marseille et la société tunisienne Somete (ingénierie bâtiment et génie civil), a montré le potentiel que cette niche porteuse peut dégager "8,7 M€ de recettes par an, 110 M€ d’impacts financiers globaux, 15 000 emplois à créer sur dix ans".
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M.Ahmed Moatemri, gérant du port de plaisance d’Hammamet (Cap Bon) , estime que le nouveau code ne résout pas « les problèmes réglementaires, administratifs et fiscaux » sur lesquels butte la plaisance. Pour lui, la lourdeur des formalités à la sortie et à l’entrée des ports, les inspections de la douane, les tracasseries liées au déplacement d’un port à l'autre ne fidélisent pas les plaisanciers. Tout comme le reste des professionnels, il suggère une refonte des textes.