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PartagerALGÉRIE / FRANCE. Une trentaine de chefs d'entreprises de la région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA) conduite par son président, Michel Vauzelle, ont rencontré le 2 décembre 2014 leurs homologues algériens pour tenter de mieux comprendre comment travailler en Algérie. Une manifestation organisée par le Pôle Med.
Directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri rappele qu'une centaine d'investissements français, représentant un montant global de plus de 2 mrds€, ont été réalisés en Algérie au cours des dix dernières années. Le plan quinquennal 2015/2019 prévoit, pour sa partie développement, une enveloppe de plus de 260 mrds $ dans des infrastructures de base. Mais également des réformes importantes destinées à permettre à l'Algérie d'atteindre un taux de croissance de 7% en 2019.
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Pour Bachir Dehimi, président du directoire de la SGP-Equipag , branche mécanique, et coordinateur de la coopération industrielle algéro-française, il existe actuellement soixante projets de partenariat algéro-français en maturation dans le secteur de l'industrie, pour la plupart, à Alger, Constantine et Oran.
La coopération concerne également la formation à travers le lancement, en 2015, des travaux de réalisation de quatre écoles spécialisées notamment dans les métiers de l'industrie et du management.
Georges Regnier, directeur d’UbiFrance Alger, se félicite de la présence de "450 entreprises françaises en Algérie. Elles emploient 40 000 personnes en emplois directs et 100 000 emplois en indirect. 6 000 société françaises commercent avec l’Algérie. "
Pas d’obstacles insurmontables
Investir en Algérie n’est pourtant pas de tout repos. Les investisseurs français déjà installés conseillent de la patience, de la persévérance, de l’humilité...et une bonne solidité financière pour faire face aux éternels retards de paiement. Enfin, ils affirment qu'une entreprise en Algérie ne se gère pas de l’étranger.
Le président de Finances Conseil & Méditerranée (FCM), Francis Papazian constate qu'il "n'existe pas d’obstacles insurmontables. Lorsque en France le taux de croissance organique ne permet pas un développement de l’entreprise, il faut partager les richesses ailleurs. Cet ailleurs, aujourd’hui, c’est l’Algérie. " Des propos confirmés par Georges Regnier : "L'Algérie affiche un taux de croissance de 4,3% en 2014. 2/3 de la population a moins de 35 ans " .
