
Le prétole algérien ne suffit plus à faire vivre le pays. (photo : Anadarko)
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ALGÉRIE. La brutale chute du prix du pétrole fait craindre un crise de grande ampleur en Algérie. Le Président Abdelmadjid Tebboune a demandé, mardi 10 mars 2020, au gouvernement et à la banque centrale de mettre en place des mesures afin d'atténuer l'impact de l'effondrement du prix de l'or noir.
Le ministre des finances doit présenter une loi de finance complémentaire afin d'intégrer dans les prévisions de dépenses le passage du prix du baril de 50 à 35$. Le budget actuel est en effet complètement faussé par la brusque variation des prix. 95% des ressources de l'Algérie viennent des hydrocarbures. Le pays a besoin d’un baril à 100$ afin de pouvoir atteindre un équilibre budgétaire. Le pays importe 41,93 mrds$ de biens et services. Hors hydrocarbures (33,24 mrds$), il n'exporte que 2 mrds$.
Pour tenter de limiter la casse, le gouvernement est chargé d'accélérer la création d'un cadre réglementaire favorable à la création de banques islamiques privées. Il doit également donner un tour de vis supplémentaire aux importations, en prenant garde à ne pas créer de pénuries. La Banque Centrale est aussi sollicité pour accompagner les mesures de relance en soutenant les banques et en débloquant les fonds liés notamment aux saisies douanières.
Parallèlement, l'Algérie tente de mobiliser l'Opep dont elle occupe actuellement la présidence. Le ministre de l’Énergie Mohamed Arkab, également Président en exercice de la Conférence de l'Opep, a révélé que "d'intenses contacts et discussions ont été engagés, depuis lundi, avec les pays membres de l’Opep et non membres de l’Organisation en vue de rechercher les voies et moyens devant permettre de restaurer l'équilibre et la stabilité du marché pétrolier."
Cette agitation diplomatique semble porter ses fruits. Les prix du pétrole ont repris d’environ 10% après avoir plongé de 30% à la suite de la guerre commerciale que se livrent la Russie et l'Arabie saoudite.
Le ministre des finances doit présenter une loi de finance complémentaire afin d'intégrer dans les prévisions de dépenses le passage du prix du baril de 50 à 35$. Le budget actuel est en effet complètement faussé par la brusque variation des prix. 95% des ressources de l'Algérie viennent des hydrocarbures. Le pays a besoin d’un baril à 100$ afin de pouvoir atteindre un équilibre budgétaire. Le pays importe 41,93 mrds$ de biens et services. Hors hydrocarbures (33,24 mrds$), il n'exporte que 2 mrds$.
Pour tenter de limiter la casse, le gouvernement est chargé d'accélérer la création d'un cadre réglementaire favorable à la création de banques islamiques privées. Il doit également donner un tour de vis supplémentaire aux importations, en prenant garde à ne pas créer de pénuries. La Banque Centrale est aussi sollicité pour accompagner les mesures de relance en soutenant les banques et en débloquant les fonds liés notamment aux saisies douanières.
Parallèlement, l'Algérie tente de mobiliser l'Opep dont elle occupe actuellement la présidence. Le ministre de l’Énergie Mohamed Arkab, également Président en exercice de la Conférence de l'Opep, a révélé que "d'intenses contacts et discussions ont été engagés, depuis lundi, avec les pays membres de l’Opep et non membres de l’Organisation en vue de rechercher les voies et moyens devant permettre de restaurer l'équilibre et la stabilité du marché pétrolier."
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