
Pedro Sanchez est élu président du gouvernement (photo : La Moncloa)
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ESPAGNE. Par 167 voix pour, 165 contre et 18 abstentions, Pedro Sanchez (47 ans) a été reconduit, mardi 7 janvier 2020, comme président du gouvernement par les députés espagnols après huit mois d'impasse politique. Dimanche 5 janvier 2020, il avait perdu un premier vote de confiance, n'obtenant pas la majorité absolue exigée alors que pour ce deuxième vote la majorité relative suffisait pour une victoire.
Cet économiste doit son élection à sa future coalition composée du mouvement dont il est le secrétaire général depuis le 18 juin 2017, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et de la gauche radicale de Podemos. Mais surtout à l'abstention des treize députés séparatistes catalans d'ERC (Gauche républicaine de Catalogne). En échange, Pedro Sanchez devra engager une négociation entre le gouvernement central et l'exécutif régional catalan détenu par les séparatistes avec l'espoir de régler le conflit politique sur l'avenir de la Catalogne, qui a tenté de faire sécession en 2017. Oriol Junqueras, numéro un d'ERC et acteur de la proclamation de la République catalane, se trouve d'ailleurs toujours incarcéré, condamné pour treize ans de prison en octobre 2019. Un accord pourrait intervenir et serait soumis au vote en Catalogne sous forme de consultation.
Cet économiste doit son élection à sa future coalition composée du mouvement dont il est le secrétaire général depuis le 18 juin 2017, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et de la gauche radicale de Podemos. Mais surtout à l'abstention des treize députés séparatistes catalans d'ERC (Gauche républicaine de Catalogne). En échange, Pedro Sanchez devra engager une négociation entre le gouvernement central et l'exécutif régional catalan détenu par les séparatistes avec l'espoir de régler le conflit politique sur l'avenir de la Catalogne, qui a tenté de faire sécession en 2017. Oriol Junqueras, numéro un d'ERC et acteur de la proclamation de la République catalane, se trouve d'ailleurs toujours incarcéré, condamné pour treize ans de prison en octobre 2019. Un accord pourrait intervenir et serait soumis au vote en Catalogne sous forme de consultation.
Hausse de la fiscalité des entreprises au programme
Pedro Sanchez dirige l'Espagne depuis juin 2018 quand il a pu succéder au conservateur Mariano Rajoy victime d'une motion de censure. Mais, faute de majorité, il ne parvenait par à faire adopter le budget 2019, l'obligeant à dissoudre le Parlement et à provoquer deux élections législatives (avril 2019 et novembre 2019). De nouveau vainqueur en novembre 2019 des législatives avec 28% des voix pour sa liste, il se trouvait confronté à la même impasse.
Au programme du futur gouvernement, qui reste à désigner, figurent une abrogation partielle de la réforme du marché du travail instaurée par le précédent gouvernement de droite en 2012, l'encadrement des loyers, une hausse de la fiscalité pour les entreprises (avec un taux minimum de 15 % pour les grands groupes et 18% pour les banques et les groupes pétroliers) et les plus riches (plus de 130 000 € de revenus par an) ainsi qu'une augmentation du salaire minimum déjà réhaussé de 22% début 2019 par Pedro Sanchez.
Au programme du futur gouvernement, qui reste à désigner, figurent une abrogation partielle de la réforme du marché du travail instaurée par le précédent gouvernement de droite en 2012, l'encadrement des loyers, une hausse de la fiscalité pour les entreprises (avec un taux minimum de 15 % pour les grands groupes et 18% pour les banques et les groupes pétroliers) et les plus riches (plus de 130 000 € de revenus par an) ainsi qu'une augmentation du salaire minimum déjà réhaussé de 22% début 2019 par Pedro Sanchez.