
Pedro Sanchez va devoir convaincre plusieurs partis de constituer une coalition (photo : Gouvernement espagnol)
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ESPAGNE. Dimanche 28 avril 2019, les élections législatives en Espagne marquent un demi-échec pour le premier ministre sortant Pedro Sanchez (47 ans). Demi-échec, car s'il a emporté le scrutin avec près de 29% des voix, le socialiste du PSOE échoue à obtenir ce qu'il était venu chercher dans les urnes : une majorité.
Avec 123 sièges sur 350, Pedro Sanchez en demeure loin et devra donc composer avec d'autres partis. Créer une alliance ne sera pas chose facile. D'autant plus que, pour la première fois depuis quarante ans, l'extrême droite s'ouvre les portes de la Chambre des députés avec vingt-quatre élus. Le Parti Populaire (PP - Droite) chute de 137 sièges dans l'ancienne mandature à soixante-six dans la nouvelle. Dans le même temps, les libéraux de Ciudadanos, passent de trente-deux à cinquante-sept députés. Les seuls avec qui les socialistes auraient pu s'entendre, ceux de Podemos, perdent des sièges pour n'en occuper plus que quarante-deux contre soixante-sept en 2016. Insuffisant pour atteindre la majorité absolue fixée à 176.
Pedro Sanchez, qui avait succédé à Mariano Rajoy (PP) en juin 2018, va donc débuter les tractations. Pour grapiller des sièges, il va devoir s'adresser aux partis régionalistes (hors le parti andalou Vox d'extrême droite). Dont principalement les indépendantistes catalans - qui avaient provoqué sa chute en ne votant pas son budget - et leurs vingt-deux sièges. La tâche va être rude alors que cinq d'entre eux ont été élus alors qu'ils se trouvent toujours en prison à Madrid pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.
Avec 123 sièges sur 350, Pedro Sanchez en demeure loin et devra donc composer avec d'autres partis. Créer une alliance ne sera pas chose facile. D'autant plus que, pour la première fois depuis quarante ans, l'extrême droite s'ouvre les portes de la Chambre des députés avec vingt-quatre élus. Le Parti Populaire (PP - Droite) chute de 137 sièges dans l'ancienne mandature à soixante-six dans la nouvelle. Dans le même temps, les libéraux de Ciudadanos, passent de trente-deux à cinquante-sept députés. Les seuls avec qui les socialistes auraient pu s'entendre, ceux de Podemos, perdent des sièges pour n'en occuper plus que quarante-deux contre soixante-sept en 2016. Insuffisant pour atteindre la majorité absolue fixée à 176.
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