
Le chef d'Etat du Portugal reconduit son premier ministre Pedro Passos Coelho (Photo © UE / Portela Bruno).
Ne manquez pas !
-
Les mesures de restriction se renforcent autour de la Méditerranée
-
Les passeports italiens et espagnols s'invitent dans le Top 5 mondial des plus "puissants" du monde
-
Le courtier en assurances Verlingue rachète son homologue portugais Luso Atlântica
-
La Covid ampute de 64% les recettes touristiques du Portugal
PORTUGAL. Le président portugais, Anibal Cavaco, a nommé, jeudi 22 octobre 2015, Pedro Passos Coelho en tant que premier ministre. Malgré une position minoritaire au parlement, le président portugais a voulu le reconduire après sa victoire aux élections législatives avec 38,6% des voix.
Une situation que n’accepte pas le chef du Parti socialiste Antonio Costa arrivé avec 32,3% des voix. Il n’est pas le seul dans ce cas. « Cette décision fait perdre beaucoup de temps au pays, parce que celui qui vient d'être nommé premier ministre sera inévitablement renversé au Parlement » commente Joao Soares, député socialiste.
Un gouvernement fragile donc, face à la Gauche comprenant le PS portugais, le Bloc de Gauche, le Parti communiste et les Verts. Le Parlement portugais compte dorénavant 122 députés de gauche contre 107 de droite. Un nombre de voix suffisants pour renverser le gouvernement.
Une première occasion se présentera lors du débat du programme du futur exécutif. Pedro Passos Coelho doit soumettre ses propositions au maximum dix jours après l’entrée en fonction du gouvernement.
La coalition gouvernementale sort d’un exercice de quatre ans. Le pays a, dans ce laps de temps, connu une période d’austérité budgétaire. Mais la dette du Portugal reste très élevée (130% du PIB), ce qui inquiète les chefs d’Etats Européens.
Une situation que n’accepte pas le chef du Parti socialiste Antonio Costa arrivé avec 32,3% des voix. Il n’est pas le seul dans ce cas. « Cette décision fait perdre beaucoup de temps au pays, parce que celui qui vient d'être nommé premier ministre sera inévitablement renversé au Parlement » commente Joao Soares, député socialiste.
Un gouvernement fragile donc, face à la Gauche comprenant le PS portugais, le Bloc de Gauche, le Parti communiste et les Verts. Le Parlement portugais compte dorénavant 122 députés de gauche contre 107 de droite. Un nombre de voix suffisants pour renverser le gouvernement.
Une première occasion se présentera lors du débat du programme du futur exécutif. Pedro Passos Coelho doit soumettre ses propositions au maximum dix jours après l’entrée en fonction du gouvernement.
La coalition gouvernementale sort d’un exercice de quatre ans. Le pays a, dans ce laps de temps, connu une période d’austérité budgétaire. Mais la dette du Portugal reste très élevée (130% du PIB), ce qui inquiète les chefs d’Etats Européens.