
MEDITERRANEE. Contraints cette année à réduire considérablement la saison de la pêche au thon rouge – fermée depuis le 16 juin en Méditerranée soit trois mois plus tôt qu’en 2007 – les ministres européens de la Pêche jugent irréalisable un moratoire international qui interdirait toute capture pour favoriser la reconstitution des stocks.
A l’issue de leur dernière rencontre en début de semaine, ils se sont donc déclarés favorables à de nouvelles limitations des prises, à une réduction des dates de pêche et au renforcement des contrôles à tous niveaux, depuis la pêche elle-même jusqu'à la commercialisation en passant par les cages d'engraissement.
Selon Michel Barnier, ministre français de la Pêche, les pays de l'Union Européenne (UE) concernés - France, Espagne, Italie, Grèce, Malte, Chypre - insisteront pour que les contrôles renforcés auxquels les pêcheurs européens sont prêts à s'astreindre valent pour "tous les pêcheurs", y compris pour ceux venus de Turquie, de Libye ou de Tunisie.
A l’issue de leur dernière rencontre en début de semaine, ils se sont donc déclarés favorables à de nouvelles limitations des prises, à une réduction des dates de pêche et au renforcement des contrôles à tous niveaux, depuis la pêche elle-même jusqu'à la commercialisation en passant par les cages d'engraissement.
Selon Michel Barnier, ministre français de la Pêche, les pays de l'Union Européenne (UE) concernés - France, Espagne, Italie, Grèce, Malte, Chypre - insisteront pour que les contrôles renforcés auxquels les pêcheurs européens sont prêts à s'astreindre valent pour "tous les pêcheurs", y compris pour ceux venus de Turquie, de Libye ou de Tunisie.
Nouveaux quotas pour 2009
Cette prise de position commune européenne intervient trois semaines avant la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) - prévue du 17 au 24 novembre à Marrakech – à l’issue de laquelle seront fixés les nouveaux quotas de captures pour l’année prochaine.
En novembre 2006, la CICTA a défini un plan visant à la reconstitution des stocks de thon rouge sur quinze ans et fixe chaque année les quotas maximum de pêche pour les grandes régions concernées en fonction des évaluations de stocks. L’UE a ensuite la charge de décliner ces chiffres pour ses différents Etats membres.
En novembre 2006, la CICTA a défini un plan visant à la reconstitution des stocks de thon rouge sur quinze ans et fixe chaque année les quotas maximum de pêche pour les grandes régions concernées en fonction des évaluations de stocks. L’UE a ensuite la charge de décliner ces chiffres pour ses différents Etats membres.
Surcapacité de la flotte
Ne manquez pas !
-
Lebanon in the Midst of Multiple Crises : Hope Born Out of Despair
-
Evaluating the Impacts of the COVID-19 Pandemic on Income Distribution and Poverty in Turkey
-
Les mesures de restriction se renforcent autour de la Méditerranée
-
L'agence de l'eau Rhône-Méditerranée Corse lance des ateliers sur les enjeux environnementaux des espaces côtiers et insulaires en Méditerranée
Les ministres européens ont donc refusé de suivre l’organisation Greenpeace qui demandait l’arrêt des captures en Méditerranée pendant 3 à 5 ans et la création de réserves marines où toute pêche serait interdite pour protéger les nurseries.
De son côté, le WWF dénonce la surcapacité de la flotte qui ne devrait pas excéder 229 thoniers, alors qu’elle en compte 617 aujourd’hui, ce qui lui impose de pêcher 42.000 tonnes de thon rouge pour couvrir ses coûts, soit 13.000 tonnes de pêche illégale. Pour 2008, la CICTA a fixé un quota total de 28.500 tonnes en Méditerranée.
Depuis la mise en place de ces quotas drastiques, des pêcheurs européens ont créé ou pris des participations dans des sociétés de pêche en Lybie ou encore en Turquie et en Tunisie, pays où les contrôles sont beaucoup moins drastiques.
De son côté, le WWF dénonce la surcapacité de la flotte qui ne devrait pas excéder 229 thoniers, alors qu’elle en compte 617 aujourd’hui, ce qui lui impose de pêcher 42.000 tonnes de thon rouge pour couvrir ses coûts, soit 13.000 tonnes de pêche illégale. Pour 2008, la CICTA a fixé un quota total de 28.500 tonnes en Méditerranée.
Depuis la mise en place de ces quotas drastiques, des pêcheurs européens ont créé ou pris des participations dans des sociétés de pêche en Lybie ou encore en Turquie et en Tunisie, pays où les contrôles sont beaucoup moins drastiques.