
A la tête de 27 sociétés en Corse, Patrick Rocca fait figure de favori dans la course au rachat de la SNCM. (Photo N.B.C)
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FRANCE. Coup de théâtre, le 4 novembre 2015, dans l’enceinte du tribunal de commerce de Marseille où se joue l‘avenir de la SNCM. Le Procureur de la République, qui, en mai dernier, avait appuyé la candidature de Daniel Berrebi, s’est positionné en faveur de l’offre déposée par Patrick Rocca. Sa constance depuis le début de la procédure de redressement judiciaire a, semble-t-il, payé.
Le Parquet a également été suivi par le juge commissaire et les AGS (régime de garantie des salaires).
« Selon le Procureur de la République, plusieurs facteurs font pencher la balance en faveur de Patrick Rocca : sa volonté de préserver un climat paisible, dont témoigne le souhait de conserver les accords sociaux. Il a considérablement amélioré son offre. Il conservera la direction de la SNCM et appliquera le plan Poseidon, qui commence à faire ses preuves. A contrario, le candidat Baja est pénalisé par des doutes liés à la multitude d'entités juridiques et au sentiment que son projet concerne finalement d'avantage Baja Ferries que la SNCM », a précisé Olivier Diehl, président du directoire de la SNCM, le 5 novembre 2015 dans une note à ses salariés.
Le Parquet a également été suivi par le juge commissaire et les AGS (régime de garantie des salaires).
« Selon le Procureur de la République, plusieurs facteurs font pencher la balance en faveur de Patrick Rocca : sa volonté de préserver un climat paisible, dont témoigne le souhait de conserver les accords sociaux. Il a considérablement amélioré son offre. Il conservera la direction de la SNCM et appliquera le plan Poseidon, qui commence à faire ses preuves. A contrario, le candidat Baja est pénalisé par des doutes liés à la multitude d'entités juridiques et au sentiment que son projet concerne finalement d'avantage Baja Ferries que la SNCM », a précisé Olivier Diehl, président du directoire de la SNCM, le 5 novembre 2015 dans une note à ses salariés.
Le nom du repreneur connu le 20 novembre
Sur les 1 428 salariés de la SNCM, Patrick Rocca propose d’en reprendre 873 au sein de sa future compagnie MCM. Soutenu à hauteur de 15 M€ par la Caisse d'Epargne Provence-Alpes-Corse, il reprend également six navires et ouvre 25% du capital au management actuel de la SNCM.
L’offre de Christian Garin, pourtant épaulé à la barre par l’armateur grec Alexander Paganopoulos qui a fait la démonstration de sa capacité financière, n’a pas convaincu. Tout comme celle du consortium Corsica Marittima qui fédère 130 entrepreneurs corses. Celle-ci présenterait trop de zones d’ombres quant à son financement.
Le tribunal annoncera le nom du repreneur de la SNCM le 20 novembre 2015, huit jours avant la fin de la période d’observation de la SNCM.
L’offre de Christian Garin, pourtant épaulé à la barre par l’armateur grec Alexander Paganopoulos qui a fait la démonstration de sa capacité financière, n’a pas convaincu. Tout comme celle du consortium Corsica Marittima qui fédère 130 entrepreneurs corses. Celle-ci présenterait trop de zones d’ombres quant à son financement.
Le tribunal annoncera le nom du repreneur de la SNCM le 20 novembre 2015, huit jours avant la fin de la période d’observation de la SNCM.