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La grève touche le trafic ferroviaire en direction de l'Italie et de l'Espagne (photo Alliance Railteam)
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FRANCE. C'est le troisième jour de grève à la SNCF et la sortie de crise semble lointaine. Si lointaine, que le début du baccalauréat prévu pour le lundi 16 juin 2014 semble menacé.
Le mardi 10, les cheminots annonçaient la mise en place d'une grève reconductible. Les principales organisations syndicales représentatives (CGT, SUD-RAIL et UNSA) exigent le retrait du projet de loi ferroviaire, prévoyant la création d'un groupe public ferroviaire réunissant la SNCF et le Réseau Ferré de France.
La CGT et SUD-RAIL appelaient le jeudi 12 dans la soirée à "poursuivre et amplifier" le mouvement, malgré les déclarations de Frédéric Cuvillier, secrétaire d'État, évoquant une possible "sortie de crise". Ce dernier devrait rencontrer vendredi 13 juin 2014 au matin l'UNSA et la CFDT dans l'espoir de signer "un accord de modernisation" du projet de réforme ferroviaire.
Si la SNCF prévoit un trafic "sensiblement amélioré" pour les TGV et les Intercités, les perturbations devraient rester inchangées pour le reste des trains, ce vendredi.
En savoir plus sur les perturbations
Voir aussi : La SNCF prévoit de nouvelles perturbations en France
Le mardi 10, les cheminots annonçaient la mise en place d'une grève reconductible. Les principales organisations syndicales représentatives (CGT, SUD-RAIL et UNSA) exigent le retrait du projet de loi ferroviaire, prévoyant la création d'un groupe public ferroviaire réunissant la SNCF et le Réseau Ferré de France.
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Si la SNCF prévoit un trafic "sensiblement amélioré" pour les TGV et les Intercités, les perturbations devraient rester inchangées pour le reste des trains, ce vendredi.
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