Les études pour mesurer les impacts sociaux et environnementaux de projets ou de politiques sectorielles sont des pratiques courantes, souvent obligatoires, dans les pays du Nord de la Méditerranée. Ce n’est pas encore le cas sur les rives sud. Les besoins sont pourtant là. Plusieurs initiatives, audits ou formations, ont été menées dans ces pays avec le soutien du Plan Bleu pour accompagner les acteurs concernés.
Un projet régional spécifique, « Gouvernance et développement des connaissances », ciblant cinq pays, Egypte, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie, a même été mis en place, en 2012, avec le soutien financier du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Il avait pour objectif de promouvoir l’intégration des problématiques environnementales dans les politiques sectorielles et de développement de ces pays. « Ce projet présentait la particularité d’être orienté vers la demande. Les actions à mener n’étaient pas définies à l’avance mais identifiées par les bénéficiaires» explique Lina Tode, en charge pour le Plan Bleu de la mise en œuvre du projet.
Ainsi en Palestine, le secteur de la pierre et du marbre, particulièrement important pour l’économie de la Cisjordanie, est aussi source d’importantes nuisances pour l’environnement. Les entreprises concernées, essentiellement des PMI, malgré une prise de conscience de l’urgence du problème, ne savaient comment l’affronter. Des audits environnementaux ont ainsi été conduits dans une vingtaine de ces entreprises. Ils ont permis d’identifier des lacunes dans la formation du personnel, une incapacité à formaliser les process à respecter pour limiter les impacts environnementaux ou lorsque ces process existaient, la difficulté à les faire respecter. Des recommandations faites pour surmonter ces obstacles ont mis en évidence les gains en termes de compétitivité que les entreprises pouvaient y gagner. Et des solutions ont été recherchées pour pouvoir financer les investissements nécessaires en équipement et les actions à mettre en œuvre.
Un projet régional spécifique, « Gouvernance et développement des connaissances », ciblant cinq pays, Egypte, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie, a même été mis en place, en 2012, avec le soutien financier du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Il avait pour objectif de promouvoir l’intégration des problématiques environnementales dans les politiques sectorielles et de développement de ces pays. « Ce projet présentait la particularité d’être orienté vers la demande. Les actions à mener n’étaient pas définies à l’avance mais identifiées par les bénéficiaires» explique Lina Tode, en charge pour le Plan Bleu de la mise en œuvre du projet.
Ainsi en Palestine, le secteur de la pierre et du marbre, particulièrement important pour l’économie de la Cisjordanie, est aussi source d’importantes nuisances pour l’environnement. Les entreprises concernées, essentiellement des PMI, malgré une prise de conscience de l’urgence du problème, ne savaient comment l’affronter. Des audits environnementaux ont ainsi été conduits dans une vingtaine de ces entreprises. Ils ont permis d’identifier des lacunes dans la formation du personnel, une incapacité à formaliser les process à respecter pour limiter les impacts environnementaux ou lorsque ces process existaient, la difficulté à les faire respecter. Des recommandations faites pour surmonter ces obstacles ont mis en évidence les gains en termes de compétitivité que les entreprises pouvaient y gagner. Et des solutions ont été recherchées pour pouvoir financer les investissements nécessaires en équipement et les actions à mettre en œuvre.
Un guide méthodologique
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Au Liban, c’est autour de la politique sectorielle de l’eau, stratégique pour le pays, qu’ont porté les efforts pour en mesurer les impacts sociaux et environnementaux. Cela s’est concrétisé par une nécessaire concertation entre les équipes du ministère de l’énergie et de l’eau, en charge du dossier, et celles du ministère de l’environnement. Cette démarche devrait servir de référence pour évaluer les différentes politiques sectorielles à venir.
Au-delà des résultats concrets obtenus dans les différents pays engagés, le programme «Gouvernance et développement des connaissances », qui a pris fin en février 2016, a surtout permis de réaliser un guide méthodologique pour décliner sur le terrain les évaluations sociales et environnementales de projets de développement et politiques sectorielles. « Ce guide des bonnes pratiques n’est pas destiné aux seuls acteurs socio-économiques des cinq pays bénéficiaires », précise Lina Tode. « Il a vocation à servir de référence dans tous les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée, et même au-delà ».
Au-delà des résultats concrets obtenus dans les différents pays engagés, le programme «Gouvernance et développement des connaissances », qui a pris fin en février 2016, a surtout permis de réaliser un guide méthodologique pour décliner sur le terrain les évaluations sociales et environnementales de projets de développement et politiques sectorielles. « Ce guide des bonnes pratiques n’est pas destiné aux seuls acteurs socio-économiques des cinq pays bénéficiaires », précise Lina Tode. « Il a vocation à servir de référence dans tous les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée, et même au-delà ».