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PORTUGAL. La majorité parlementaire de droite à l’Assemblée nationale portugaise a approuvé le second budget rectificatif de l’année 2014. Ce budget ne comporte pas de nouvelles mesures fiscales pour l’ensemble des contribuables.
Un meilleur recouvrement fiscal (+0,7% par rapport au budget initial) et une augmentation des recettes de la sécurité sociale permettent au gouvernement de ne pas aggraver les impôts.
La TVA aurait du augmenter de 23 à 23,25 % et la Cotisation sociale unique des travailleurs de 11 à 11,2 %.
La diminution du chômage permet aussi l’augmentation des recettes. Le gouvernement mise sur un taux de chômage de 14, 2 % à la fin de 2014 contre 15, 4 % estimé lors de l’adoption du budget pour l’année en cours.
En revanche, la croissance sera limitée à 1 % contre 1,2 % au préalable. Toutefois, le budget rectificatif est considéré « comme une bonne nouvelle » par le Parti Social démocrate, le parti de la majorité. La baisse du chômage est notamment mise en avant, mais l’opposition reste critique sur ces données : outre l’effet saisonnier d’un pays tourné vers le tourisme, les radiations des centres d’emplois et la précarité du travail biaisent les chiffres.
Au troisième trimestre, la croissance a marqué le pas : + 0,3% au lieu des 0,6 % attendus (recul des exportations). L’OCDE a confirmé la décélération économique au Portugal, tendance vérifiée dans toute l’Europe.
Le second budget rectificatif portugais est une conséquence de la décision de la Cour constitutionnelle qui a rejeté l’été dernier des mesures d’austérité : il s’agit des coupes salariales de la fonction publique à partir de 675 € mensuels, les changements de calculs des pensions de reconversions et des ponctions sur les indemnités de congés maladies et de chômage. Des mesures qui représentaient 860 M€.
L'adoption du budget rectificatif s'est déroulée sous les huées de manifestants rassemblés à l'appel du syndicat CGTP devant le parlement à Lisbonne.
Un meilleur recouvrement fiscal (+0,7% par rapport au budget initial) et une augmentation des recettes de la sécurité sociale permettent au gouvernement de ne pas aggraver les impôts.
La TVA aurait du augmenter de 23 à 23,25 % et la Cotisation sociale unique des travailleurs de 11 à 11,2 %.
La diminution du chômage permet aussi l’augmentation des recettes. Le gouvernement mise sur un taux de chômage de 14, 2 % à la fin de 2014 contre 15, 4 % estimé lors de l’adoption du budget pour l’année en cours.
En revanche, la croissance sera limitée à 1 % contre 1,2 % au préalable. Toutefois, le budget rectificatif est considéré « comme une bonne nouvelle » par le Parti Social démocrate, le parti de la majorité. La baisse du chômage est notamment mise en avant, mais l’opposition reste critique sur ces données : outre l’effet saisonnier d’un pays tourné vers le tourisme, les radiations des centres d’emplois et la précarité du travail biaisent les chiffres.
Au troisième trimestre, la croissance a marqué le pas : + 0,3% au lieu des 0,6 % attendus (recul des exportations). L’OCDE a confirmé la décélération économique au Portugal, tendance vérifiée dans toute l’Europe.
Le second budget rectificatif portugais est une conséquence de la décision de la Cour constitutionnelle qui a rejeté l’été dernier des mesures d’austérité : il s’agit des coupes salariales de la fonction publique à partir de 675 € mensuels, les changements de calculs des pensions de reconversions et des ponctions sur les indemnités de congés maladies et de chômage. Des mesures qui représentaient 860 M€.
L'adoption du budget rectificatif s'est déroulée sous les huées de manifestants rassemblés à l'appel du syndicat CGTP devant le parlement à Lisbonne.