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CHYPRE DU NORD. Actuel président de la République turque de Chypre du Nord (RTCN), le social démocrate Mustafa Akinci (72 ans) est arrivé second avec 29,84% des voix lors d'un premier tour de l'élection présidentielle organisée par cet Etat autoproclamée et reconnu uniquement par la Turquie. Il est devancé par son Premier ministre Ersin Tatar (32,35% des suffrages), partisan de la poursuite de l'inféodation avec la Turquie, et soutenu par Ankara.
La participation s'est élevée qu'à 58,21% des votants.
Néanmoins, Mustafa Akinci demeure favori pour conserver son poste grâce aux reports de voix prévus lors du second tour le 18 octobre 2020. Le troisième candidat Tufan Erhurman (21,68%) est, comme lui, en faveur d'une réunification de Chypre. Initiée par l'Onu qui a présenté dès 2004 un plan, cette idée fait de plus en plus son chemin depuis 2016 à la faveur de plusieurs entretiens entre le Président de la République et Nicos Anastasiades, son homologue de la République de Chypre.
Au grand dam de Recep Tayyip Erdogan qui considère comme stratégique la présence de ses quelque 30 000 soldats sur l'île. D'autant plus depuis le conflit qui règne actuellement sur la prospection d'hydrocarbures en Méditerranée orientale avec l'Union européenne.
Mustafa Akinci envisage la création d'un Etat fédéral et donc la séparation avec la Turquie qui, aujourd'hui, porte économiquement ce tiers de Chypre occupé.
La RCTN (300 000 habitants) est née de la scission de l'île méditerranéenne en novembre 1983 après l'intervention et l'occupation du Nord du pays en juillet 1974 de l'armée turque (opération Attila) suite à la tentative de coup d'Etat d'Athènes qui voulait la rattacher à la Grèce.
La participation s'est élevée qu'à 58,21% des votants.
Néanmoins, Mustafa Akinci demeure favori pour conserver son poste grâce aux reports de voix prévus lors du second tour le 18 octobre 2020. Le troisième candidat Tufan Erhurman (21,68%) est, comme lui, en faveur d'une réunification de Chypre. Initiée par l'Onu qui a présenté dès 2004 un plan, cette idée fait de plus en plus son chemin depuis 2016 à la faveur de plusieurs entretiens entre le Président de la République et Nicos Anastasiades, son homologue de la République de Chypre.
Au grand dam de Recep Tayyip Erdogan qui considère comme stratégique la présence de ses quelque 30 000 soldats sur l'île. D'autant plus depuis le conflit qui règne actuellement sur la prospection d'hydrocarbures en Méditerranée orientale avec l'Union européenne.
Mustafa Akinci envisage la création d'un Etat fédéral et donc la séparation avec la Turquie qui, aujourd'hui, porte économiquement ce tiers de Chypre occupé.
La RCTN (300 000 habitants) est née de la scission de l'île méditerranéenne en novembre 1983 après l'intervention et l'occupation du Nord du pays en juillet 1974 de l'armée turque (opération Attila) suite à la tentative de coup d'Etat d'Athènes qui voulait la rattacher à la Grèce.