
En marge du conflit syrien, Paris veut demander des explications aux services de renseignement sur la mort de deux de ses ressortissant (photo : bwbstudio/123RF)
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SYRIE / FRANCE. Les autorités françaises ont lancé, mi-octobre 2018, trois mandats d'arrêt internationaux, visant des hauts responsables des renseignements du régime syrien, pour "complicité de disparitions forcées" et "complicité de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et de délit de guerre".
Plusieurs agences de presse française et étrangères relaient cette information, lundi 5 novembre 2018, confirmée par des sources judiciaires.
Les personnes visées, Ali Mamlouk, chef des services de renseignement de l'Armée de l'air ainsi qu'Abdel Salam Mahmoud, chef de la branche investigation et Jamil Hassan, directeur de la branche de Nan Touma (Damas) de ces mêmes services, se seraient rendus coupables d'exactions envers des citoyens franco-syriens, Patrick et Mazen Dabbagh en 2013. Portées disparues depuis novembre 2013, les victimes, père et fils, ont été déclarées officiellement mortes par Damas en août 2018. Selon la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), les deux franco-syriens seraient décédés en janvier 2014 et en novembre 2017. La FIDH accusent les trois hauts-responsables du renseignement de crimes contre l'humanité et Salam Mahmoud de crimes de guerre.
La justice française a ouvert une enquête préliminaire dès 2015 sur ces disparitions avant une information judiciaire en octobre 2016 pour "disparitions forcées et actes de torture, constitutives de crimes conte l'humanité". Le frère et l'oncle des disparus ont déposé à l'époque une plainte contre X auprès de la FIDH et de la Ligue des droits de l'Homme (LDH).
Plusieurs agences de presse française et étrangères relaient cette information, lundi 5 novembre 2018, confirmée par des sources judiciaires.
Les personnes visées, Ali Mamlouk, chef des services de renseignement de l'Armée de l'air ainsi qu'Abdel Salam Mahmoud, chef de la branche investigation et Jamil Hassan, directeur de la branche de Nan Touma (Damas) de ces mêmes services, se seraient rendus coupables d'exactions envers des citoyens franco-syriens, Patrick et Mazen Dabbagh en 2013. Portées disparues depuis novembre 2013, les victimes, père et fils, ont été déclarées officiellement mortes par Damas en août 2018. Selon la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), les deux franco-syriens seraient décédés en janvier 2014 et en novembre 2017. La FIDH accusent les trois hauts-responsables du renseignement de crimes contre l'humanité et Salam Mahmoud de crimes de guerre.
La justice française a ouvert une enquête préliminaire dès 2015 sur ces disparitions avant une information judiciaire en octobre 2016 pour "disparitions forcées et actes de torture, constitutives de crimes conte l'humanité". Le frère et l'oncle des disparus ont déposé à l'époque une plainte contre X auprès de la FIDH et de la Ligue des droits de l'Homme (LDH).