
Paolo d'Amico poursuit la tradition familiale. Son père et son oncle l'ont précédé à la présidence de Confitarma (Photo DR)
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ITALIE. Paolo d’Amico vient d’être élu à la présidence de la Confédération italienne des armateurs (Confitarma ). Président de D’Amico Società di Navigazione ; et de D’Amico International Shipping, il succède, à 55 ans, à Nicola Coccia, pour un mandat de trois ans, à la tête d’une confédération qui, avec plus de 230 adhérents, représente plus de 90% de la flotte commerciale italienne mais qui a du mal à se faire entendre des politiques.
Après une année 2009 difficile en raison de la crise économique mondiale, le nouveau président table sur une reprise progressive du trafic maritime en 2010.
Paolo d’Amico milite également pour un développement des autoroutes de la mer. Elles présentent, explique-t-il, un double avantage : elles n’exigent pas d’investissements pharaoniques dans les infrastructures ce qui réduit d’autant les délais nécessaires à leur mise en œuvre.
Après une année 2009 difficile en raison de la crise économique mondiale, le nouveau président table sur une reprise progressive du trafic maritime en 2010.
Paolo d’Amico milite également pour un développement des autoroutes de la mer. Elles présentent, explique-t-il, un double avantage : elles n’exigent pas d’investissements pharaoniques dans les infrastructures ce qui réduit d’autant les délais nécessaires à leur mise en œuvre.
Préserver le Registre International Italien
Les incertitudes liées à la conjoncture ne sont pas les seules préoccupations du nouveau président de Confitarma. Les armateurs de la Péninsule sont inquiets sur l’avenir du Registre International Italien, mis en place il y a une dizaine d’années. Il a contribué, grâce à la réduction des coûts d’exploitation des bateaux, à moderniser et à développer la flotte marchande du pays. Pour Paolo d’Amico, il n’est donc pas question de le remettre en cause dans le cadre d’une politique gouvernementale visant à faire des économies.
Autres sujets de discorde entre Confitarma et le gouvernement, le retard pris dans l’évolution programmée de la législation portuaire et l’inadaptation des infrastructures. Les armateurs dénoncent un manque d’investissement qui entrave le développement du trafic dans les ports italiens. Un appel, semble-t-il, entendu par le gouvernement qui vient d’annoncer, par la voix du ministre des transports, Altero Matteoli, la création d’un fonds doté d’une première enveloppe de 80 M€ pour financer des travaux d’infrastructures dans les ports d’envergure nationale.
Dernier dossier sur lequel Confitarma veillera au grain, celui de la privatisation en cours de la compagnie Tirrenia (qui assure entre autres les liaisons entre la Sardaigne et le continent NDLR) pour laquelle la confédération entend que soient conciliés en toute transparence intérêts public et privés.
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