
A Palerme, les Libyens vont essayer de s'entendre sur la stabilisation de leur pays (photo : F.Dubessy)
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LIBYE. Enzo Moavero Milnesi, ministre italien des Affaires étrangères, annonce l'organisation d'une conférence sur la Libye. Elle se tiendra à Palerme (Sicile) les 12 et 13 novembre 2018. Selon le gouvernement italien, cette réunion, avec "une approche inclusive", permettra d'"identifier les étapes d'un processus de stabilisation."
Fin mai 2018, Emmanuel Macron avait déjà organisé une telle conférence à Paris avec comme résultat, l'engagement de toutes les parties - et principalement de Fayez al-Saraj, premier ministre du Gouvernement d'union nationale et de son opposant qui contrôle l'Est du pays, Khalifa Haftar - d'organiser des élections générales le 10 décembre 2018.
Enzo Moavero Milnesi ne fixera lui aucun délai, précisant qu'"aucune date butoir ne sera imposée aux Libyens."
"Il y a encore énormément à faire. Il se peut que nous ne puissions pas respecter la date du 10 décembre" , indiquait, fin septembre 2018, Ghassam Salamé, émissaire de l'Onu en Libye. Alors qu'à l'Est du pays, les installations pétrolières font régulièrement l'objet d'attaques de milices, mettant à mal la principale ressource du pays, d'autres groupes armés entretiennent une guerre civile jusqu'au coeur de la capitale Tripoli.
Fin mai 2018, Emmanuel Macron avait déjà organisé une telle conférence à Paris avec comme résultat, l'engagement de toutes les parties - et principalement de Fayez al-Saraj, premier ministre du Gouvernement d'union nationale et de son opposant qui contrôle l'Est du pays, Khalifa Haftar - d'organiser des élections générales le 10 décembre 2018.
Enzo Moavero Milnesi ne fixera lui aucun délai, précisant qu'"aucune date butoir ne sera imposée aux Libyens."
"Il y a encore énormément à faire. Il se peut que nous ne puissions pas respecter la date du 10 décembre" , indiquait, fin septembre 2018, Ghassam Salamé, émissaire de l'Onu en Libye. Alors qu'à l'Est du pays, les installations pétrolières font régulièrement l'objet d'attaques de milices, mettant à mal la principale ressource du pays, d'autres groupes armés entretiennent une guerre civile jusqu'au coeur de la capitale Tripoli.
L'Italie reprend la main dans le dossier libyen
La guéguerre entre Paris et Rome trouve un nouveau terrain d'affrontement. Début septembre 2018, Elisabetta Trenta, ministre italienne de la Défense déclarait sur le dossier libyen : "il est indéniable qu'aujourd'hui ce pays se retrouve dans cette situation car quelqu'un, en 2011, a privilégié ses intérêts." Allusion très claire au rôle de la France dans la destitution de Mouammar Kadhafi en 2011. L'Italie, ancienne puissance coloniale en Libye, entend bien reprendre la main.
Mattéo Salvini, ministre italien de l'Intérieur, y était aussi allé de son couplet : "évidemment, quelqu'un se trouve derrière (le combats actuels). Cela n'arrive pas par hasard (...) Je pense à quelqu'un qui est allé faire la guerre alors qu'il n'avait pas à la faire. A quelqu'un qui fixe des dates pour les élections sans prévenir les alliés, l'Onu et les Libyens." Egalement vice-président du Conseil italien, il avait promis de se rendre "bientôt" sur place précisant que l'"Italie doit rester protagoniste du processus de stabilisation en Méditerranée."
Mattéo Salvini, ministre italien de l'Intérieur, y était aussi allé de son couplet : "évidemment, quelqu'un se trouve derrière (le combats actuels). Cela n'arrive pas par hasard (...) Je pense à quelqu'un qui est allé faire la guerre alors qu'il n'avait pas à la faire. A quelqu'un qui fixe des dates pour les élections sans prévenir les alliés, l'Onu et les Libyens." Egalement vice-président du Conseil italien, il avait promis de se rendre "bientôt" sur place précisant que l'"Italie doit rester protagoniste du processus de stabilisation en Méditerranée."