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MAROC. "Les industries exportatrices telles que l'automobile, l'aéronautique, les mines et l'agroalimentaire devraient contribuer à une croissance du secteur industriel de 14% à 23% d'ici 2020". Le rapport "Morocco 2018" - rendu public jeudi 1er mars 2008 par le cabinet Oxford Business Group (OBG) en partenariat avec l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI), la banque CFR, KPMG Maroc, Naciri et Associés et la Chambre de commerce américaine - affiche une grande confiance dans l'avenir du Maroc. Annonçant "une fin de décennie prometteuse" pour le Royaume, l'étude indique que "les indices économiques prévoient une forte croissance en 2018" et décrit le Maroc en "position de force basée sur une réputation de stabilité et d'ouverture et une position géographique stratégique".
Pour le cabinet d'intelligence économique et de conseil, "grâce à l'accélération de sa stratégie industrielle, le Maroc a réussi à enregistrer des progrès remarquable en 2017". Oxford Business Group loue également la diversification de la croissance du pays, les faibles coûts de main d'oeuvre et la proximité avec l'Europe qui contribue à le rendre plus attrayant économiquement. L'agriculture continue à procurer la moitié des emplois et participe à 15% au Produit intérieur brut (PIB). Avec ses onze millions de visiteurs, le tourisme a lui apporté 6 mrds€ de revenus en 2017.
Pour le cabinet d'intelligence économique et de conseil, "grâce à l'accélération de sa stratégie industrielle, le Maroc a réussi à enregistrer des progrès remarquable en 2017". Oxford Business Group loue également la diversification de la croissance du pays, les faibles coûts de main d'oeuvre et la proximité avec l'Europe qui contribue à le rendre plus attrayant économiquement. L'agriculture continue à procurer la moitié des emplois et participe à 15% au Produit intérieur brut (PIB). Avec ses onze millions de visiteurs, le tourisme a lui apporté 6 mrds€ de revenus en 2017.
3% de croissance en 2018
Bien entendu Tanger et sa région, grâce à Tanger Med, dispose d'une place privilégiée dans ce rapport. "Centre de l'industrie automobile marocaine, les installations portuaires de Tanger Med en font une plaque tournante entre l'Afrique et l'Europe", rappelle OBG.
"Les réformes entreprises au Maroc devraient stimuler son industrie manufacturière, récupérer plus de liquidités et assurer son succès économique à long terme. Alors que certains défis restent à relever pour que le Maroc puisse prendre la tête des pays de la région, l'accès au financement et la consolidation des chaines d'approvisionnement locales contribueront à poursuivre son développement social et sa croissance économique", estime cependant Olivier Cornock, rédacteur en chef d'OBG.
Le document contient diverses entrevue dont une de Saad Eddine El Othmani. "De 2018 à 2021, notre gouvernement vise à atteindre une croissance économique soutenue de 5 %, ramener le taux de chômage à moins de 8,5% et maintenir la stabilité macroéconomique, y compris un déficit budgétaire de 3 % ou moins du PIB et un ratio dette – PIB inférieur à 60 %. Ces objectifs ont été reflétés dans la loi de finances pour 2018 à travers quatre grandes priorités, à savoir le soutien aux secteurs sociaux, les incitatifs à l'investissement privé, la détermination à faire progresser la régionalisation ainsi que la réforme de l'administration publique", commente le chef du gouvernement marocain en poste depuis avril 2017.
"Les réformes entreprises au Maroc devraient stimuler son industrie manufacturière, récupérer plus de liquidités et assurer son succès économique à long terme. Alors que certains défis restent à relever pour que le Maroc puisse prendre la tête des pays de la région, l'accès au financement et la consolidation des chaines d'approvisionnement locales contribueront à poursuivre son développement social et sa croissance économique", estime cependant Olivier Cornock, rédacteur en chef d'OBG.
Le document contient diverses entrevue dont une de Saad Eddine El Othmani. "De 2018 à 2021, notre gouvernement vise à atteindre une croissance économique soutenue de 5 %, ramener le taux de chômage à moins de 8,5% et maintenir la stabilité macroéconomique, y compris un déficit budgétaire de 3 % ou moins du PIB et un ratio dette – PIB inférieur à 60 %. Ces objectifs ont été reflétés dans la loi de finances pour 2018 à travers quatre grandes priorités, à savoir le soutien aux secteurs sociaux, les incitatifs à l'investissement privé, la détermination à faire progresser la régionalisation ainsi que la réforme de l'administration publique", commente le chef du gouvernement marocain en poste depuis avril 2017.