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A son tour, l'italien Moby Lines va desservir la Corse depuis Toulon (photo Moby Lines)
FRANCE / ITALIE. Instauré dans les années 70, le principe de la desserte publique de la Corse connaît de nouvelles turbulences. La concurrence, toujours plus prônée par l’Europe, s’exacerbe avec l’arrivée annoncée de la compagnie italienne Moby Lines au départ de la France en 2010. Jusqu’à présent cantonnée à la desserte de l’île de Beauté depuis l’Italie, la compagnie doit démarrer de nouvelles liaisons sur le port de Toulon dès le mois d’avril.
Pour les syndicats de la compagnie SNCM, attributaire avec la Méridionale de la délégation de service public (DSP) pour la période 2007-2013, c’est une mauvaise nouvelle supplémentaire.
Elle s’ajoute au projet de révision de la convention de DSP qui sera examiné par les élus de l’Assemblée territoriale corse le 26 novembre 2009.
A l’issue de plusieurs mois de négociations, le nouveau texte prévoit de réduire de façon substantielle le montant des subventions de continuité territoriale accordées aux compagnies maritimes.
L’économie attendue en 2010 sera de 16,5 M€ par rapport aux dépenses de 2009. « Nous voulons retrouver l’équilibre financier alors que cette année nous allons dépenser 203,6 M€ pour une recette limité à 188,4 M€ », explique Antoine Sindali, président de l’Office des transports (OTC).
Pour les syndicats de la compagnie SNCM, attributaire avec la Méridionale de la délégation de service public (DSP) pour la période 2007-2013, c’est une mauvaise nouvelle supplémentaire.
Elle s’ajoute au projet de révision de la convention de DSP qui sera examiné par les élus de l’Assemblée territoriale corse le 26 novembre 2009.
A l’issue de plusieurs mois de négociations, le nouveau texte prévoit de réduire de façon substantielle le montant des subventions de continuité territoriale accordées aux compagnies maritimes.
L’économie attendue en 2010 sera de 16,5 M€ par rapport aux dépenses de 2009. « Nous voulons retrouver l’équilibre financier alors que cette année nous allons dépenser 203,6 M€ pour une recette limité à 188,4 M€ », explique Antoine Sindali, président de l’Office des transports (OTC).
Menaces annoncées sur l'emploi
La collectivité veut aussi corriger un système qui la fait payer deux fois : par le biais de l’ajustement des recettes, elle verse une compensation aux compagnies de la DSP en cas de perte de trafic au départ de Marseille, et parallèlement elle accorde plus d’aides sociales lorsque les trafics au départ de Toulon et de Nice augmentent.
Le nouveau texte prévoit donc de plafonner l’ajustement des recettes à 3 M€ par an (11,5 M€ devraient être versés en 2009) et le montant total des aides sociales à 16 M€ (au lieu des 20,3 M€ qui seront versés cette année, à 80% à Corsica Ferries ).
Mais pour les syndicats de la SNCM et de la Méridionale la révision de la convention, qui prévoit aussi une réduction de près de 25% des traversées en car ferries au départ de Marseille, fait peser d’importantes menaces sur l’emploi.
Ils demandent donc aux élus corses de ne pas voter le texte et à leurs directions d’étudier d’autres solutions pour pérenniser l’avenir économique et social de leurs entreprises. Et dénoncent un dispositif qui favorise les compagnies qui "pratiquent le dumping social et fiscal comme Corsica Ferries et Moby Lines"Le débat politique s’annonce houleux.
Lire aussi Corsica Ferries accroît encore sa capacité sur la Corse et développe le fret autour de l’Italie
et Les compagnies de ferries françaises basées en Méditerranée résistent bien à la crise
Le nouveau texte prévoit donc de plafonner l’ajustement des recettes à 3 M€ par an (11,5 M€ devraient être versés en 2009) et le montant total des aides sociales à 16 M€ (au lieu des 20,3 M€ qui seront versés cette année, à 80% à Corsica Ferries ).
Mais pour les syndicats de la SNCM et de la Méridionale la révision de la convention, qui prévoit aussi une réduction de près de 25% des traversées en car ferries au départ de Marseille, fait peser d’importantes menaces sur l’emploi.
Ils demandent donc aux élus corses de ne pas voter le texte et à leurs directions d’étudier d’autres solutions pour pérenniser l’avenir économique et social de leurs entreprises. Et dénoncent un dispositif qui favorise les compagnies qui "pratiquent le dumping social et fiscal comme Corsica Ferries et Moby Lines"Le débat politique s’annonce houleux.
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