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Le président Sissi supprime les subventions aux produits de première nécessité. (Photo : présidence égyptienne)
EGYPTE. A peine quelques semaines après l'intronisation du général Abdel Fattah Al-Sissi, élu en mars 2018 avec un score à la soviétique de 97% des suffrages, les annonces d'augmentations pleuvent sur la population égyptienne. Le FMI a conditionné l'octroi d'un prêt de 12 mrds $ à l'abandon des subventions aux produits de première nécessité qui plombent les finances de l’État, mais assurent une certaine paix sociale et permettent aux plus pauvres de survivre.
Après une première vague en 2017 d'augmentations massives (de 20 à 50%) des prix des carburants, de l'électricité, de nombreux produits alimentaires (sucre, farine...) et plus récemment du ticket de métro, le gouvernement vient d'annoncer une seconde série en juin/juillet. Les carburants vont ainsi voir leurs prix exploser de 35 à 50%, le gaz butane de 60%. L'électricité suivra le 1er juillet avec un bond de 24,8% pour les particuliers et de 41,8% pour les entreprises.
Pour éviter une mobilisation sociale, le gouvernement d'Abdel Fattah Al-Sissi multiplie depuis quelques jours les arrestations d'opposants.
Le pays fait face à une forte inflation, de 30 % en 2017 et de 11 % actuellement, mais devrait enregistrer une croissance supérieure à 5% en 2018.
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