
Benjamin Netanyahu met fin à la radio historique IBA sous fond de tension en Israël (photo : HA, GPO)
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ISRAËL. Les Israéliens ont pu découvrir la société audiovisuelle israélienne (Israeli Broadcasting Corporation - IBC), appelé aussi « Kann » (Ici en hébreu), lundi 15 mai 2017. Elle remplace l’IBA, l’historique radio-télévision publique qui émettait depuis quarante-neuf ans.
Ce changement intervient après plusieurs mois de tension entre les employés de la chaîne et le gouvernement, accusé de vouloir prendre le contrôle des médias. Le premier ministre Benjamin Netanyahu avait notamment menacé de provoquer des élections anticipées si la transition ne se faisait pas.
Le présentateur de la tranche horaire 6h-8h a ouvert l’antenne avec un message pour les « centaines de collègues de l’IBA laissés sur le bord du chemin ». Aucun chiffre exact sur le nombre de départs, volontaires ou non, n’a été communiqué. Selon le gouvernement israélien, ce changement doit permettre de regagner du terrain face aux chaînes privées, et de dynamiser un service public considéré comme à bout de souffle.
Au sein même du gouvernement, cette transition a fait débat. Benjamin Netanyahu, au départ favorable, a fini par défendre une simple réhabilitation de l’IBA. Peut-être par peur de « se retrouver face à une radio encore plus hostile », selon l’opposition. Son ministre des Finances, Moshe Kahlon, défendait lui la transition déjà entamée de la chaîne.
Ce changement intervient après plusieurs mois de tension entre les employés de la chaîne et le gouvernement, accusé de vouloir prendre le contrôle des médias. Le premier ministre Benjamin Netanyahu avait notamment menacé de provoquer des élections anticipées si la transition ne se faisait pas.
Le présentateur de la tranche horaire 6h-8h a ouvert l’antenne avec un message pour les « centaines de collègues de l’IBA laissés sur le bord du chemin ». Aucun chiffre exact sur le nombre de départs, volontaires ou non, n’a été communiqué. Selon le gouvernement israélien, ce changement doit permettre de regagner du terrain face aux chaînes privées, et de dynamiser un service public considéré comme à bout de souffle.
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