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ALGÉRIE / MAROC. "Nous sommes dans un pays ennemi, je vous le dis franchement." C'est cette phrase, qu'aurait prononcé Boutahar Aherdane, consul général marocain à Oran, lors d'un entretien filmé en mai 2020 avec des compatriotes bloqués par la crise du coronavirus, qui a mis le feu aux poudres. Il constitue un nouvel épisode dans les bisbilles diplomatiques entre les deux pays qui s'opposent notamment sur le statut du Sahara occidental, considéré par le Maroc comme l'une de ses provinces et revendiqué par le Front Polisario soutenu par l'Algérie.
Les propos du consul général du Maroc à Oran ont provoqué une vive réaction de Mohand Oussaïd Belaïd, porte-parole de la présidence algérienne qui l'a accusé d'être un "agent des services de renseignement marocains."
"Devant la gravité de tels propos, le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d'un représentant d'une institution censée faire preuve de discernement et de retenue", a répondu Nasser Bourita. Le ministre marocain des Affaires étrangères dit "rejeter ces assertions ridicules et sans fondement", tout en rappelant qu'il est diplomate depuis vingt-huit ans.
Le consul d'Algérie à Oran a, depuis samedi 6 juin 2020, regagné son pays, profitant d'un vol de rapatriement des Marocains bloqués en Algérie. Par contre, difficile de savoir qui en a pris la décision. Selon Alger et Mohand Oussaïd Belaïd, ce départ a été effectué "à la demande de l'Algérie et son attitude a dépassé toutes les limites de la convenance."
Selon Rabat, "le rappel du consul a été décidé à l'initiative exclusive du Maroc, même s'il s'est toujours acquitté de ses fonctions de manière tout à fait convenable et professionnelle." Et le ministre marocain des Affaires étrangères d'insister, "à aucun moment, le Royaume n'a reçu, de la part des autorités algériennes, une quelconque demande officielle formelle de rappel de son consul général."
Les propos du consul général du Maroc à Oran ont provoqué une vive réaction de Mohand Oussaïd Belaïd, porte-parole de la présidence algérienne qui l'a accusé d'être un "agent des services de renseignement marocains."
"Devant la gravité de tels propos, le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d'un représentant d'une institution censée faire preuve de discernement et de retenue", a répondu Nasser Bourita. Le ministre marocain des Affaires étrangères dit "rejeter ces assertions ridicules et sans fondement", tout en rappelant qu'il est diplomate depuis vingt-huit ans.
Le consul d'Algérie à Oran a, depuis samedi 6 juin 2020, regagné son pays, profitant d'un vol de rapatriement des Marocains bloqués en Algérie. Par contre, difficile de savoir qui en a pris la décision. Selon Alger et Mohand Oussaïd Belaïd, ce départ a été effectué "à la demande de l'Algérie et son attitude a dépassé toutes les limites de la convenance."
Selon Rabat, "le rappel du consul a été décidé à l'initiative exclusive du Maroc, même s'il s'est toujours acquitté de ses fonctions de manière tout à fait convenable et professionnelle." Et le ministre marocain des Affaires étrangères d'insister, "à aucun moment, le Royaume n'a reçu, de la part des autorités algériennes, une quelconque demande officielle formelle de rappel de son consul général."