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Les Egyptiens à nouveau dans la rue pour réclamer le départ du pouvoir militaire sur la place Tahrir (photo archives F.Dubessy)
ÉGYPTE. Pour remplacer le cabinet d'Essam Charaf, ayant démissionné lundi 21 novembre 2011 face aux manifestations contre l'armée, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) nomme Kamal el-Ganzouri à la tête d'un «gouvernement de salut national» vendredi 25 novembre 2011.
L'opération de l'armée vise à apaiser la colère des Égyptiens. Le Premier ministre dispose ainsi des "pleins pouvoirs" attribués par le contesté maréchal Tantaoui
Le nouveau Premier ministre annonce dans la foulée de sa prise de fonction qu'il ne formerait pas de nouveau gouvernement avant les élections, réduisant sa mission au bon déroulement du scrutin législatif, qui doit commencer lundi 28 novembre 2011, si l'armée honore ses engagements.
La tempête ne devrait pas se calmer. Kamal El-Ganzouri, ancien Premier ministre de Moubarak ne recueille, en effet, pas les bonnes grâces du peuple égyptien. Des milliers d'individus étaient rassemblés sur la place Tahrir, au Caire, pour une manifestation dite de "la dernière chance". Ils implorent le départ immédiat du pouvoir militaire pour y affecter au pouvoir une autorité civile.
"L'UE est profondément préoccupée par la situation critique qui prévaut en Égypte et condamne la violence excessive utilisée par les autorités contre la population" déclarait Maja Kocijancic, porte-parole des 27 pays européens pour la politique étrangère, "nous encourageons une remise rapide du pouvoir à un gouvernement civil et soulignons la nécessité d'une transition démocratique qui soit transparente, équitable et responsable".
L'opération de l'armée vise à apaiser la colère des Égyptiens. Le Premier ministre dispose ainsi des "pleins pouvoirs" attribués par le contesté maréchal Tantaoui
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La tempête ne devrait pas se calmer. Kamal El-Ganzouri, ancien Premier ministre de Moubarak ne recueille, en effet, pas les bonnes grâces du peuple égyptien. Des milliers d'individus étaient rassemblés sur la place Tahrir, au Caire, pour une manifestation dite de "la dernière chance". Ils implorent le départ immédiat du pouvoir militaire pour y affecter au pouvoir une autorité civile.
"L'UE est profondément préoccupée par la situation critique qui prévaut en Égypte et condamne la violence excessive utilisée par les autorités contre la population" déclarait Maja Kocijancic, porte-parole des 27 pays européens pour la politique étrangère, "nous encourageons une remise rapide du pouvoir à un gouvernement civil et soulignons la nécessité d'une transition démocratique qui soit transparente, équitable et responsable".