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Taher Shahashir, ministre jordanien de l'environnement, et son conseiller Raouf Dabbas (photo Dominique Dancin)
Econostrum.info : Pourquoi la Jordanie est présente sur le forum Eco cité ?
Taher Shahashir : La Jordanie a adhéré à l’initiative Eco citée en 2008. Comme tous les pays, nous devons gérer des problématiques environnementales, notamment en ce qui concerne l’eau, les déchets industriels ou les questions énergétiques. Il est important pour nous d’échanger autour de ces thèmes afin de bénéficier de l’expertise des pays plus avancés.
Econostrum.info : Mais le réseau s'adresse d'abord aux villes…
Taher Shahashir: Le ministère de l’environnement jordanien considère qu’il doit se saisir de ces questions pour sensibiliser les maires et les aménageurs du pays. Les enjeux sont forts : d’une part, nos villes sont trop gourmandes en ressources naturelles, ce qu’il faut améliorer. D’autre part, nos villes grossissent, car les plus riches quittent les centres urbains pour s’installer en banlieue. Nous devons lutter contre cette désaffection qui appauvrit les cœurs de villes et les rend insalubres. Notre rôle est donc de montrer aux décideurs locaux les bénéfices qu’ils tireront de la mise en œuvre de mesures environnementales.
Econostrum.info : Cette sensibilisation se traduit-elle par des incitations financières ?
Taher Shahashir : Nous avons créé un fonds de protection de l’environnement qui a déjà sélectionné dans sa première phase 75 projets pour un montant global de 1 M€. À terme, 4 M€ seront attribués.
Taher Shahashir : La Jordanie a adhéré à l’initiative Eco citée en 2008. Comme tous les pays, nous devons gérer des problématiques environnementales, notamment en ce qui concerne l’eau, les déchets industriels ou les questions énergétiques. Il est important pour nous d’échanger autour de ces thèmes afin de bénéficier de l’expertise des pays plus avancés.
Econostrum.info : Mais le réseau s'adresse d'abord aux villes…
Taher Shahashir: Le ministère de l’environnement jordanien considère qu’il doit se saisir de ces questions pour sensibiliser les maires et les aménageurs du pays. Les enjeux sont forts : d’une part, nos villes sont trop gourmandes en ressources naturelles, ce qu’il faut améliorer. D’autre part, nos villes grossissent, car les plus riches quittent les centres urbains pour s’installer en banlieue. Nous devons lutter contre cette désaffection qui appauvrit les cœurs de villes et les rend insalubres. Notre rôle est donc de montrer aux décideurs locaux les bénéfices qu’ils tireront de la mise en œuvre de mesures environnementales.
Econostrum.info : Cette sensibilisation se traduit-elle par des incitations financières ?
Taher Shahashir : Nous avons créé un fonds de protection de l’environnement qui a déjà sélectionné dans sa première phase 75 projets pour un montant global de 1 M€. À terme, 4 M€ seront attribués.